Le Mois du thé, une grippe virulente, un guide de remise en forme pour sédentaires et un dépistage pour le cancer qui n’est plus recommandé : voici votre semaine en santé.
Cancer de la prostate : non au dépistage de routine
Le dépistage de routine pour certains cancers n’est pas toujours recommandé. Celui pour le cancer de la prostate, par exemple, ne serait pas souhaitable, en raison des risques et des inconvénients liés à cette pratique. Donc, de l’abondance de faux positifs.
Vous avez passé les 30 dernières années affalé sur le divan? Il n’est pas trop tard pour retrouver la forme et prévenir l’insuffisance cardiaque. Avec du travail et de la discipline, deux années devraient suffire pour renverser la valeur.
La grippe est mauvaise : deux souches attaquent de front et les urgences débordent. Depuis Noël, les cas se multiplient, si bien que la maladie connaît son début de saison le plus virulent depuis deux ans.
Janvier, c’est le Mois du thé. Une boisson qui, en plus de réconforter par temps froid, comporte de nombreuses vertus pour la santé. Réduire la tension artérielle et le cholestérol compte parmi ses bienfaits. On dit même qu’elle améliore l’état global du cœur.
La frénésie est contagieuse. Le stress aussi. Nos enfants sont donc plus ou moins forcés de subir le rythme haletant de journées qui, du lever au coucher, sont parfois un essoufflant ballet d’obligations dans lequel nous nous oublions. C’est ce constat qui mène de plus en plus d’adultes à pratiquer la méditation.
Mais attention : à vouloir trop en faire, on pourrait les dégoûter. Car on n’apprend pas aux enfants à méditer comme on le fait avec les parents.
Jouer à la méditation
«Je pense qu’avant de penser à initier nos enfants à la méditation, il faut comprendre deux choses, expose la professeure de méditation et thérapeute en pleine conscience Marie-Ève Lécine. D’abord, puisque notre stress est contagieux, on aura beau faire faire de la méditation à nos enfants, ils vont quand même être tendus si nous le sommes. Ensuite, il ne faut surtout pas que ça devienne un devoir supplémentaire, une autre charge à mettre à leur agenda.»
Marie-Ève Lécine propose plutôt d’intégrer des techniques de pleine conscience au quotidien. Et d’en faire un jeu.
«Conceptuellement, la méditation, c’est la même chose pour les enfants et les adultes, mais sur la forme, c’est complètement différent. Beaucoup parce qu’il est difficile de demander aux jeunes de s’asseoir, immobiles», expose la prof qui suggère l’âge d’environ 7 ans pour débuter.
Premiers pas
«L’essentiel, c’est de leur faire prendre contact avec l’instant présent, propose-t-elle. Ça peut être intérieur, comme avec des exercices de respiration très simples et amusants. Ça comporte aussi l’observation de ses propres sentiments, de comment on se sent. On demande aux enfants de se brancher sur leurs émotions. Comment vont-ils? Ont-ils un soleil, des nuages, un orage en eux?»
«Ou alors ça peut être extérieur, poursuit-elle, en les amenant à fixer leur attention sur des choses de la nature, préférablement toutes petites, comme une fourmi qui avance dans le gazon.»
La prof adore intégrer la pleine conscience, soit l’art d’être à fond dans le moment présent, à toutes les activités qui ponctuent le quotidien. Comme manger. Ce qu’aucun enfant ne risque de refuser. Surtout s’il s’agit d’une sucrerie
«J’adore travailler avec les sens! La méditation du chocolat, c’est vraiment amusant. Mais on peut aussi jouer avec le toucher, et prendre le temps d’apprécier des textures, ou encore se concentrer sur un son. Le but, c’est de profiter de tout ce qui s’offre à nous.»
Des petits gestes
Le yoga est aussi une bonne manière de se recentrer et de prendre conscience de son corps. «On peut faire des choses très simples qui les obligent à se concentrer sur leur corps. Pas besoin de faire plusieurs répétitions ou que ça dure longtemps.»
Avec les enfants, l’accumulation de petits gestes et d’incitatifs ponctuels à changer leur point de vue pour goûter le quotidien a bien plus de chances de créer un état d’esprit qui mènera à un vrai changement de rythme de vie.
«Le cerveau des enfants est très plastique, rappelle la thérapeute. Alors s’ils apprennent à aller en profondeur dans ce qu’ils font, ça restera inscrit en eux.»
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Besoin de plus de conseils précis? Marie-Ève Lécine a quelques suggestions de contenus pour initier les enfants à la méditation :