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Exclusif•La prévention•Recherche•Santé générale

3 raisons d’aimer les microbes

Dans leur livre intitulé Les microbes, nos alliés, les chercheurs B. Brett Finlay et Marie-Claire Arrieta retracent la récente histoire de notre guerre contre les microbes. Une lutte profitable, puisqu’elle a permis de sauver des millions de vies. Mais ils observent aussi un contrecoup à notre obsession de la propreté et à notre désir de guérir toujours plus vite des moindres petits maux.

Notre entrevue avec Mme Arrieta constitue un bon point de départ pour comprendre ce que les auteurs ont à nous dire, mais voici quelques-unes des découvertes et informations qu’ils dévoilent dans leur ouvrage, et qui devraient vous donner envie de le lire en entier pour mieux saisir ce qui se trame dans le monde invisible des micro-organismes qui sont partout en nous et sur nous.

Trop d’antibiotiques rend les enfants malades

Les antibiotiques sont merveilleux. Ils sauvent des vies et permettent d’éviter que plusieurs maladies ne provoquent d’importantes complications qui pourraient dégénérer. Mais quantité d’études tendent désormais à lier la prise d’antibiotiques en bas âge à d’autres problèmes de santé. Ainsi, les enfants qui ont pris des antibiotiques plus de quatre fois avant l’âge de 2 ans sont 10 % plus à risque de devenir obèses. D’autres études lient ces médicaments aux allergies et à l’asthme. Les microbes sont entièrement détruits par les antibiotiques, y compris les bons, ce qui pourrait en partie expliquer ce phénomène.

Les femmes enceintes doivent chérir leurs microbes

Les bébés naissent stériles. Leur premier contact avec le monde des microbes se fera par la mère (ainsi que par l’environnement où ils naîtront, qu’il s’agisse d’une maison de naissance, du domicile ou de l’hôpital). Ces premiers contacts avec le monde sont essentiels pour le développement de l’enfant et, croit-on, détermineront bien des aspects de sa santé. Pour s’assurer de détenir de bons microbes, en quantité importante, les femmes enceintes devraient surveiller leur alimentation, mais aussi leur niveau de stress. Ce dernier pourrait être lié non seulement à des naissances plus précoces ou difficiles, mais aussi à des modifications du microbiote, soit l’ensemble des microbes de l’organisme. Un microbiote stressé serait moins profitable pour le bébé naissant.

Votre chien vous couvre de microbes… et c’est très bien

Vous croyez que le chien qui lèche les enfants les couvre les microbes? Vous avez raison. Mais c’est sans doute une bonne chose. Dans les demeures où il y a un ou des chiens, on constate que ces derniers participent à la diversité microbienne des résidents. Les toutous s’amusent dehors, en rapportent des milliers de milliers de micro-organismes qu’ils redistribuent par leur bave et leurs poils. Comme ils sont plus affectueux et joueurs que les chats, ils sont de meilleurs vecteurs de microbes. Et la diversité qu’ils apportent est bonne pour la santé.

Curieux d’en connaître plus? Nous ne saurions trop vous conseiller la lecture de cet ouvrage passionnant.

Aussi, allez lire notre entrevue avec une des auteurs.Air Jordan XXXII

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Trop propres, nos enfants?

De leur naissance à la fin de la petite enfance, nos enfants vivent trop souvent dans des bulles de propreté. Or, cette obsession du bébé propre nuit au développement de son système immunitaire. De même que les accouchements par césarienne ou la trop fréquente ingestion d’antibiotiques.

Les chercheursB. Brett Finlay et Marie-Claire Arrieta signent Les microbes, nos alliés, un livre à la fois informatif et pratique qui permet de mieux comprendre le fonctionnement du microbiote au quotidien. Et surtout comment le contact avec un peu de saleté rend nos enfants plus résistants aux maladies qui les menacent.

C’est aussi ce qui ressort de notre entrevue.

Mme Arrieta, nous sommes très préoccupés par la santé de nos enfants, c’est normal. Mais avons-nous atteint un point où notre souci vire à l’obsession, ce qui leur est nuisible?

Oui et non. C’est une bonne chose que nous consacrions beaucoup d’énergie et d’intérêt à la santé des enfants. C’est notre conception d’un environnement propre ou de l’utilisation de médicaments comme les antibiotiques pour le moindre petit bobo qui est nuisible.

Mais c’est parfois difficile pour les parents d’aller contre leur instinct et ce qu’ils ont toujours fait : on veut une solution un peu blindée, réduire le risque au minimum.

C’est vrai : si vos enfants sont malades, vous voulez qu’ils retrouvent la santé immédiatement, et ne pas attendre pendant des jours pour qu’ils guérissent. Mais notre propension à employer certaines méthodes qui paraissent plus efficaces peut devenir néfaste. C’est cela qu’il faut comprendre. Il faut être mieux éduqué, comme parent, pour ne pas céder à la panique et prendre les meilleures décisions à moyen et long termes.

C’est pour cela que votre livre propose plusieurs pistes à suivre dans différentes situations données?

Oui! Nous sommes des scientifiques et n’avons donc pas l’habitude d’écrire pour le public. Mais dans notre entourage, les mêmes questions revenaient sans cesse, concernant les vaccins, la propreté, certaines maladies et comment les traiter. Nous tentons d’y répondre de manière claire.

Il est beaucoup question de la nécessité d’exposer les enfants au monde qui les entoure afin de stimuler leur microbiote, qui, lui, est lié au système immunitaire. Comment cela fonctionne-t-il au juste?

Lorsque nous naissons, notre système immunitaire est très rudimentaire. C’est à la rencontre de l’environnement externe qu’il se développe, donc en entrant en contact avec différents microbes. Il s’éduque à force de s’y frotter. Ce qui a changé, c’est que pendant des millénaires, ce processus était le même. Lors de la naissance, les voies vaginales et le contact avec des matières fécales fournissaient un premier apport microbien. L’allaitement maternel, un second. Puis les enfants jouaient sur le sol, mangeaient des cailloux, de la terre. Notre mode de vie moderne les prive parfois de tout cela. Ce qui a des conséquences importantes sur leur système immunitaire pour le reste de leur vie.

La tendance à l’hyperpropreté est plutôt récente. Mais c’est devenu naturel de laver les bébés très souvent, de ne pas les laisser toucher des objets qui ont été sur le sol, et encore moins les mettre dans leur bouche… Ça ne veut pas dire de les laisser faire n’importe quoi : ils ne devraient pas être en contact avec des surfaces infectées, par exemple, ni avec des aliments où il y a de la pourriture. Mais il faut que nous soyons un peu moins obsédés par la propreté. J’ai vu des parents qui nettoyaient le plancher de la maison à l’eau de Javel tous les jours pour s’assurer que leur bébé ne serait jamais en contact avec une surface sale… C’est ce genre de comportement qui affaiblit le système immunitaire des enfants.

La science entourant le microbiote est encore très jeune. Nous en savons donc peu sur son influence sur le système immunitaire. À quoi pouvons-nous nous fier parmi toute l’information qui ressort des différentes recherches?

Aux choses dont nous sommes sûrs. Par exemple, la naissance par voie naturelle réduit le risque de maladies. L’allaitement maternel aussi. Les antibiotiques nuisent considérablement à la santé du microbiote; ça aussi on le sait, et c’est parfois la seule de ces trois choses que nous pouvons contrôler. C’est un des plus gros enjeux : ils sont consommés trop souvent et les médecins subissent une pression énorme pour les prescrire aux enfants. Là encore, être mieux éduqué sur la question, comme parent, nous permet de prendre des décisions plus éclairées.Footwear

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Science et alimentation – vaincre la crise de foi

La multiplication d’articles et d’ouvrages prêtant des vertus curatives à la nourriture pose problème. À force de gros titres mensongers, de recherches mal expliquées au public, et de résultats sans cesse contredits par ceux d’une plus récente étude, la population perd peu à peu foi en la science.

Il s’en trouve évidemment à qui cela profite : les médias qui continuent de nous inonder d’études, les gourous du bien manger et l’industrie alimentaire.

Que peut-on faire pour atténuer le problème? Le chercheur André Marette, la journaliste scientifique Valérie Borde et le nutritionniste Bernard Lavallée proposent quelques techniques d’autodéfense contre l’abondance de «fausses nouvelles» en nutrition.

Départager les sources

Selon André Marette, s’il faut faire attention à une chose, c’est à la provenance d’une étude. «On assiste à une multiplication de publications qui ne sont pas toutes scrupuleuses. Il suffit de payer pour publier dans certaines d’entre elles…»

Une simple recherche dans Internet peut permettre de départager les bonnes sources des moins fiables.

«Aussi, croit Bernard Lavallée, il faut vérifier combien de recherches pointent dans la même direction. Est-ce qu’une seule personne se prononce sur un sujet? Alors ce n’est pas très fiable.»

Se méfier des titres accrocheurs

«Si on annonce une certitude, par exemple que le café est bon pour la mémoire, ce n’est généralement pas vrai, dit Valérie Borde. Déjà, si on emploie le conditionnel, c’est moins douteux.»

«Si c’est trop beau pour être vrai, abonde Bernard Lavallée, c’est que ça l’est.»

Si ça paraît trop simple, c’est mauvais signe.

Démédicaliser la nourriture

«Non seulement la science de la nutrition est jeune, mais c’est encore plus nouveau qu’on prête des vertus curatives aux aliments. Il faut cesser d’espérer des solutions miracles», dit Bernard Lavallée.

Manger de manière diversifiée, et des aliments le moins transformés possible : voilà la seule règle à peu près fiable en alimentation.

Éduquer, politiser

Selon Valérie Borde, une des manières d’encourager l’amélioration des connaissances de la population en matière de nutrition serait de conférer une indépendance accrue à ceux qui rédigent des documents aussi importants que le Guide alimentaire canadien.

Depuis longtemps, de nombreuses voix s’élèvent pour remettre en doute son indépendance, insinuant ainsi qu’il existerait un certain copinage entre ses responsables et l’industrie alimentaire.

Cela, sans parler de la nécessité de rénover les principes du Guide, comme le réclament plusieurs nutritionnistes, proposant comme modèle celui du Brésil.

Il faudrait donc qu’il existe une véritable politique d’éducation en nutrition. Comme pour le reste.NikeLab ACG.07.KMTR

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Science et alimentation – crise de foi 3

Peut-on encore se fier aux études scientifiques concernant la nutrition qui sont publiées dans les médias?

À la question au centre de cette série d’articles sur notre rapport à la science de l’alimentation, la journaliste scientifique Valérie Borde répond carrément : «Non.»

«Mais attention, précise-t-elle, ce n’est pas nécessairement la faute aux études qui sont mentionnées dans ces articles.» Le problème, comme le soulignait le nutritionniste Bernard Lavallée la semaine dernière, c’est la méconnaissance du public et des journalistes en ce qui concerne le processus scientifique.

Comme l’exposait quant à lui le chercheur André Marette, dans notre premier article de la série, il existe plusieurs niveaux d’évidence en recherche, et si chacun a son utilité, ils ne sont pas tous aussi probants. Donc, toutes les recherches ne se valent pas. Ce qui est loin d’être évident lorsque les médias publient des résultats annonçant un nouvel antidote comestible au cancer ou à la démence.

«Le plus souvent, il manque beaucoup trop de données dans les articles sur les recherches scientifiques pour qu’on puisse en tirer quelque chose de valable, poursuit Valérie Borde. Une étude scientifique, c’est très restrictif.» Ainsi, on omet régulièrement d’expliquer que la recherche a été faite, par exemple, sur une population de hamsters obèses, ou alors sur un minuscule échantillon d’individus, ce qui rend les résultats relativement peu fiables lorsqu’il s’agit d’en tirer de grandes conclusions.

Et pourquoi les études ne cessent-elles de se contredire? D’abord, parce que c’est dans la nature de la science de tenter de démontrer une chose, puis de démonter les croyances préalables. Mais le problème vient aussi, encore une fois, des méthodes de recherche.

«Si on fait une étude sur le chocolat, par exemple, et que l’échantillon mesuré est très faible, alors c’est très possible qu’une autre étude sur le même sujet, avec un autre très petit échantillon, donne un résultat complètement différent de la première.»

Mais les médias ne mentionnent pas ces détails. Trop compliqué. Pas sexy. On se retrouve donc dans la position actuelle, où il est de plus en plus difficile de faire confiance aux articles qui citent des études scientifiques sur l’alimentation, puisqu’ils en omettent toutes les nuances qui pourraient nous permettre de les mettre en perspective. Et finalement, de s’apercevoir qu’elles n’ont d’intérêt que pour les scientifiques, très souvent.

La religion de la nutrition

Mais est-ce bien ce que nous voulons? Souhaitons-nous moins d’articles sur la question? Certainement pas. Et les médias, à la recherche d’un clic, d’un lecteur, inondent l’espace médiatique d’études en tout genre.

De la même manière, explique le chercheur André Marette, il suffit qu’une nouvelle incomplète soit publiée par n’importe quel blogueur et reproduite assez souvent dans les réseaux sociaux pour qu’elle devienne virale, et «vraie».

En résulte, selon Mme Borde, une véritable cacophonie médiatique en matière de sciences de la santé. Cela rend le départage entre le vrai et le faux particulièrement difficile à faire.

Mais pourquoi parle-t-on autant de nutrition? D’où vient cette obsession? Beaucoup de la vision curative de la bouffe et des promesses d’une vie meilleure et plus longue qu’on lui attribue.

«C’est la nouvelle religion, croit-elle. Alors on veut des réponses fiables, on veut savoir quoi manger [pour être en santé], et on espère trouver les réponses dans ces études. Sauf que c’est une science jeune, et chaque étude représente un indice dans une vaste enquête qui va se dérouler sur encore plusieurs années.»

Elle donne l’exemple d’une pomme. Comment en connaître les vertus, sachant qu’il en existe plusieurs variétés, qui n’ont pas toutes les mêmes caractéristiques et nutriments, ni la même taille? «Il faut étudier tous les types de pommes, pendant très longtemps, et leur effet sur une grande quantité d’humains pour que cela soit significatif.»

Le biais de la proximité

Selon Valérie Borde, l’autre aspect du problème, c’est de comprendre pourquoi on choisit de publier les résultats d’une étude et pas d’une autre.

«Je ne parle même pas d’études sur le sucre commandées par l’industrie alimentaire mais, par exemple, d’une recherche dont on parle simplement parce qu’elle a été réalisée par un chercheur local, alors que, dans le vaste monde de la science, elle n’a pas beaucoup d’incidence.»

Son explication va plus loin : «Pourquoi fait-on autant de recherches ici sur le lait, le sirop d’érable? Parce que ces industries sont très importantes ici. »

Est-ce à dire que l’industrie se cache derrière ces recherches? «Non, nuance-t-elle. Ça intéresse la communauté d’affaires et les universités en raison de l’importance de ces milieux d’affaires chez nous.» Donc, le jour où un chercheur découvre une enzyme dans le sirop d’érable qui aurait – croit-on – un effet bénéfique sur la santé, «ça fait la une du journal, c’est bon pour le chercheur, son université… mais pour le public? Ça ne donne rien du tout».

Bref, le principal problème avec les études alimentaires, pour le moment, c’est que dans le bruit ambiant, la récupération par les médias, la mauvaise interprétation et la difficulté à reconnaître des études vraiment indépendantes, tout le monde gagne, sauf le consommateur.Shop Women's Boots

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Science et alimentation: crise de foi 2

Chaque semaine ou presque amène sa nouvelle étude en alimentation. Qu’elles traitent des vertus curatives du curcuma ou des qualités préventives du vin rouge, elles se révèlent le plus souvent incomplètes, ou sont alors contredites dans les mois suivants.

Le résultat? Des compagnies s’emparent de ces études pour en faire des objets de marketing alimentaire, leurrant les consommateurs qui saisissent mal les limites des études en la matière.

C’était l’objet de notre premier article sur le sujet : les recherches sur la nutrition sont très limitées, et mal comprises par le public.

Alors, peut-on encore leur faire confiance?

«Oui, bien sûr qu’on peut faire confiance à la science», clame le nutritionniste Bernard Lavallée. «Là où il faut garder un esprit critique, c’est dans la manière dont on communique l’information», nuance-t-il.

La faute aux médias

À cause de la concurrence médiatique, principalement en ligne, où l’enjeu est de faire cliquer l’utilisateur pour le transporter vers sa page, le titre est devenu roi. L’amorce aussi. Si bien qu’il n’est pas rare de lire l’un et l’autre, puis de constater que le contenu de l’article est autrement complexe et nuancé, si bien qu’il est impossible d’arriver à la conclusion présentée dans l’en-tête.

«Par exemple, le gros titre pourrait être : “Le café guérit la maladie d’Alzheimer”, illustre l’auteur de l’excellent blogue Le nutritionniste urbain. Finalement, si on termine l’article, on se rend compte que l’étude a été faite sur des souris, ce qui n’est pas suffisant pour arriver à une conclusion claire pour les humains.» Mais encore faut-il lire au-delà de l’accroche…

Trop d’information

À la limite, croit Bernard Lavallée, il y a de l’information qu’un public non initié n’a aucun avantage à connaître. «C’est super intéressant d’un point de vue scientifique, soutient-il, mais ça induit les gens en erreur.»

«Les antioxydants sont un bon exemple, poursuit-il. Si je questionne les gens dans la rue, je vais sans doute découvrir qu’ils ont une opinion très favorable à propos des antioxydants. Le problème, c’est qu’aucune étude n’a pu démontrer que ceux-ci ont un véritable impact positif sur la santé. On l’a démontré sur des cellules (in vitro), sur des animaux aussi, mais les aliments agissent de manière complexe, et différemment sur les humains.»

Abus de confiance

Enfin, deux types de personnages abusent de la confiance et de la méconnaissance du public pour s’enrichir.

D’abord, les entreprises. Ensuite, les personnalités publiques.

Les premières commandent des études tendancieuses. Les secondes utilisent leur notoriété pour faire valoir l’excellence de telle diète ou d’un aliment en particulier.

Et, surprise : tout ce beau monde a généralement quelque chose à vendre. Cela va des superaliments (qui sont le produit de l’imagination des experts en marketing alimentaire) aux diètes détox en trois étapes (qui sont une pure fabrication ésotérique).

Résultat : au final, on assiste à une grave crise de confiance envers la science. Bernard Lavallée avait d’ailleurs placé ce phénomène parmi ceux qui, selon lui, marqueront l’année 2017.

«Mais ce que les gens ne comprennent pas, c’est que la science, c’est une manière d’étudier des phénomènes qui est ainsi faite qu’elle fonctionne par essais et erreurs, qu’on peut contredire des résultats obtenus auparavant, et qu’on est constamment remis en cause par ses pairs pour tendre vers quelque chose qui s’approche de la vérité. Alors c’est normal que des résultats se contredisent.»Nike

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Science et alimentation : crise de foi

À une époque où l’obsession du «bien manger» s’oppose à la malbouffe et à l’obésité endémique, la nourriture est devenue un sujet médiatique prisé. D’autant que l’alimentation s’est médicalisée, prêtant des vertus curatives à quelque épice ou thé.

Mais les études sur les aliments se succèdent et se contredisent. Si bien qu’on peine à distinguer le vrai du faux, au grand bonheur des gourous et autres profiteurs qui s’enrichissent à nos dépens en tablant sur les modes alimentaires qu’enfantent ces recherches sans lendemain.

Et au final, c’est la foi en la science qui pâtit, puisqu’on n’a plus très envie d’y croire, à ces études trop vite déboulonnées.

Alors comment s’y retrouver? Et pourquoi sommes-nous si démunis devant cette avalanche d’informations parfois contradictoires?

Nous tentons de répondre à ces questions à travers une série de textes, dont le premier, ici, s’intéresse à la méthode scientifique derrière les études en nutrition. Et révèle pourquoi elles ne sont pas aussi précises que d’autres. Comme celles sur les médicaments, par exemple.

Les niveaux d’évidence

André Marette possède une connaissance encyclopédique en matière de recherche nutritionnelle. Auteur de l’ouvrage La vérité sur le sucre, il est un prolifique chercheur dans les domaines, entre autres, du diabète, de l’obésité et de l’alimentation fonctionnelle.

Il sait donc mieux que quiconque exposer les limites des études qui atterrissent dans les médias. «Comparativement aux études en pharmaceutique, c’est très compliqué d’atteindre le même niveau d’évidence avec celles en nutrition», expose-t-il.

En recherche médicale, le niveau d’évidence renvoie à la preuve. Un anglicisme issu de l’expression evidence-based medicine (qui repose sur des preuves, des faits avérés). Il existe donc plusieurs types de recherches, dont certains offrent des résultats plus tangibles et probants que d’autres. Des degrés de vérité, en quelque sorte.

«En pharmacologie, explique le chercheur, on peut créer une molécule de synthèse, inoculer le patient-test, et s’assurer qu’on a atteint la bonne cible.» On peut aussi conserver le contrôle complet sur le sujet de l’étude, ce qu’il mange, la qualité de son sommeil, et du même coup, vérifier quels sont les effets secondaires.

Question d’argent, ce genre d’étude clinique où tout est contrôlé est rarissime en alimentation. Aussi, tout est plus complexe dans ce domaine. «Chaque nutriment, chaque aliment va avoir un effet sur plusieurs organes en même temps, alors qu’une molécule de synthèse bien précise – comme celle d’un médicament – a un effet très ciblé. De plus, les nutriments interagissent, et leur effet est modulé par un aspect ou l’autre de l’alimentation.»

Par exemple, la présence d’un type de gras, comme un oméga-3, dans l’alimentation peut modifier la manière dont un nutriment est absorbé par l’organisme. Ce sont des facteurs confondants qui rendent très difficile l’étude précise des effets des aliments.

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Comprendre les types d’études

Dans un monde idéal, on ferait des études cliniques en mode contrôlé afin de mieux comprendre le fonctionnement des aliments. Cela veut dire qu’on ferait des essais sur des humains, en assez grand nombre, en mesurant absolument tous les paramètres, sur une longue durée.

Or, ces études sont extrêmement complexes et onéreuses, explique André Marette, et donc très rares en alimentation. «Ça prend des études très prolongées, contrairement à celles sur les médicaments, qui ne réclament que quelques semaines. Mesurer l’effet d’un aliment peut prendre plusieurs mois.»

Les études qui atterrissent le plus souvent dans nos médias sont de type épidémiologique, c’est-à-dire qu’on étudie une large population en se fiant à ses réponses à des questionnaires. On fait ensuite des recoupements entre l’état de santé et les habitudes alimentaires. «Une manière très imparfaite d’étudier les effets de l’alimentation, souligne le chercheur, parce qu’il y a trop de facteurs confondants qu’on ne peut pas mesurer.» Comme l’exercice physique, par exemple. Ou certains facteurs socio-économiques. Ou l’interaction avec d’autres aliments. «À la fin, tu peux conclure qu’il y a peut-être une relation intéressante entre deux choses, mais tu ne peux pas le prouver.»

Entre les études cliniques et épidémiologiques, le niveau d’évidence médian s’atteint en faisant des études sur les animaux et sur les cellules (in vitro). «Là, au moins, on peut contrôler tous les facteurs et imposer le traitement alimentaire pendant plusieurs mois. On vient de franchir une autre étape, mais la preuve ultime va quand même venir de l’étude clinique, sur des humains.»

À qui la faute?

Les études épidémiologiques, même lorsque recoupées et étudiées en grappes (par des méta-analyses), ne sont donc pas suffisantes pour conclure à quoi que ce soit. Sinon qu’on touche peut-être à un filon. Peut-être. Mais si elles recèlent autant d’inconnues, pourquoi sont-elles publiées dans les médias sans avertissement? Les chercheurs induisent-ils le public en erreur? Ou est-ce la faute des journalistes qui ne savent pas interpréter les résultats scientifiques?

C’est le sujet de notre second volet, à venir la semaine prochaine.Air Jordan VII 7 Shoes

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Exclusif•La prévention•Recherche•Santé générale

Perturbateurs endocriniens et principe de précaution

Début décembre, un groupe de scientifiques s’est levé pour dénoncer la mollesse des politiques du Parlement européen devant les grandes entreprises en matière de perturbateurs endocriniens. Selon cette centaine d’autorités en santé et en environnement, Bruxelles laisserait l’industrie lui dicter sa conduite. Mais pourquoi devrait-on craindre ces substances, et où se cachent-elles?

Ils dérèglent l’équilibre hormonal, jusqu’à provoquer certains cancers, et ils sont presque partout, invisibles, indétectables à l’œil nu. Ils ont parfois pris, dans l’actualité, des noms que l’on reconnaît. Comme le BPA des bouteilles de plastique. Ou, il y a beaucoup plus longtemps, le DDT.

«Le DDT est un peu la mère des perturbateurs endocriniens», explique Élyse Caron-Beaudoin. La candidate au doctorat au Département de toxicologie environnementale et pharmacochimie de l’INRS-Institut Armand-Frappier concentre ses recherches sur les mécanismes des perturbateurs endocriniens, tels les pesticides et les contaminants issus d’activités industrielles. Lors de sa maîtrise en biologie, elle a également étudié les sources et les voies d’exposition des retardateurs de flammes dans les régions urbaines et agricoles. Ses domaines d’expertise incluent la toxicologie environnementale, la toxicologie et l’écologie. Élyse est également cochercheuse à l’Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal, où elle fait partie d’une équipe évaluant l’exposition à des contaminants issus de l’exploitation du gaz naturel dans le nord-est de la Colombie-Britannique.

«On s’était rendu compte, à l’époque, que le DDT féminisait les oiseaux, soit que l’embryon, d’abord mâle, devenait femelle. Il diminuait aussi l’épaisseur de la coquille des œufs, ce qui les rendait moins résistants et augmentait la mortalité des oisillons. Il interférait aussi avec le comportement reproducteur des oiseaux, donc il y avait moins d’accouplements et la population d’aigles à tête blanche, notamment, diminuait.»

Le DDT sera finalement banni.

Aujourd’hui, les perturbateurs se retrouvent dans la pollution atmosphérique, l’eau, des textiles, des plastiques, la nourriture. Et les scientifiques accumulent les preuves qu’il s’agit d’une menace à la santé publique.

Foutre le bordel dans les hormones

Pour bien comprendre les effets des perturbateurs endocriniens sur l’organisme, explique la chercheuse, il faut d’abord saisir le rôle qu’y jouent les hormones. Et celui-ci est central, parce que ce sont elles qui régissent nos humeurs, la maturation sexuelle et les caractères sexuels, de même que le sommeil, la croissance, etc.

Produites par le système endocrinien, elles ont une fonction de communication. C’est-à-dire qu’elles envoient des messages à l’organisme. Lorsque ce dernier reçoit une stimulation erronée, tout le système est chamboulé. Et les hormones, dont les molécules sont sécrétées à très faibles doses, sont soudainement produites de manière dérégulée.

«On associe les perturbateurs endocriniens à plusieurs cancers hormono-dépendants et à plusieurs maladies liées aux hormones.» Ils affectent, entre autres, la thyroïde, le sein, la prostate.

Le principe de précaution

«On se rend bien compte, désormais, que plusieurs maladies ont une cause environnementale, explique Élyse Caron-Beaudoin. Donc, que ce n’est pas nécessairement génétique.»

Mais attention, précise-t-elle : cela ne veut pas dire que l’environnement est la première cause du cancer. «C’est un des facteurs de risque, et il faut s’y pencher. Ça vient principalement de l’industrialisation. Mais ce n’est pas parce que tu manges bio que tu n’auras pas le cancer.»

L’ennui, c’est que les perturbateurs sont partout. Et qu’ils s’accumulent. Ils nous arrivent par l’eau, la nourriture, la fumée dans l’air, les déchets industriels, le ruissellement, les retardateurs de flammes dont on enduit les vêtements, les pesticides, les émissions des voitures, la combustion, les plastiques. «Il s’agit d’une multitude d’attaques chimiques, illustre la chercheuse. Et c’est leur addition qui a un effet global sur la santé.»

À l’instar des scientifiques qui se sont indignés de la mollesse de l’Union européenne en la matière, elle préconise le principe de précaution tout en pourfendant les discours malhonnêtes. «Encore une fois, ne pas manger bio n’est pas en lien direct avec le cancer. La vérité, par contre, c’est qu’on ne sait pas encore exactement ce que provoque l’exposition chronique à de faibles doses de perturbateurs. Simplement parce que c’est très difficile à étudier.»

Dans le doute, donc, mieux vaut éviter le plus possible les comportements à risque. Et imposer aux entreprises l’utilisation très restreinte de perturbateurs endocriniens. Pour limiter le risque. Par précaution, faute de certitudes.Air Jordan

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Alimentation/ nutrition•Exclusif•La prévention•Les maladies•Maladies gastro-intestinales•Recherche

Le microbiome : une révolution

Nous repartageons avec vous certains de nos meilleurs textes parus au cours de l’année. Cette semaine: les mystères du microbiome. Ou comment les bactéries dans nos intestins affectent notre santé générale.

Autrefois désigné comme la flore intestinale, ce qu’on appelle désormais le microbiome humain serait lié à une multitude de problèmes de santé. Mais attention, beaucoup de charlatans s’emploient déjà à vendre des solutions miracles alors que la recherche ne fait que commencer.

La récente découverte de ce qu’on appelle le microbiome pourrait bien révolutionner la médecine. Déjà, plusieurs chercheurs espèrent y trouver la solution à de nombreuses maladies comme le cancer, les maladies inflammatoires, et même certaines maladies mentales.

Mais qu’est-ce exactement que le microbiome?

Il s’agit de l’ensemble des micro-organismes (microbiotes) qui vivent dans un organisme donné. En gros, c’est l’écosystème dans lequel prolifèrent des centaines de milliers de bactéries essentielles à notre bien-être.

Ces micro-organismes sont présents à plusieurs endroits dans le corps, et sur le corps aussi. Mais c’est principalement la zone gastro-intestinale qui intéresse les chercheurs. Car il se pourrait bien que ce qu’on désignait autrefois comme la flore intestinale ne se limite pas à la digestion et exerce une influence bien plus grande qu’on le croyait sur le reste de notre organisme.

Un champ de bataille microscopique

La découverte du microbiome remonte à seulement une dizaine d’années. Mais déjà, de nombreux scientifiques sont convaincus que ce qui se trame dans notre corps, de manière invisible, pourrait bien être responsable du diabète, de l’obésité et même de troubles de l’humeur.

Depuis 2007, des chercheurs s’emploient à séquencer le génome de tous les micro-organismes qui vivent en nous. Et apparemment, la présence de certains, de même que le rapport de force dans l’interaction entre différents petits microbes, pourrait expliquer plusieurs problèmes de santé liés à la génétique. La recherche sur l’obésité qu’a menée Jeffrey Gordon, professeur à l’Université de Washington à Saint-Louis, au Missouri, tend à démontrer que le microbiote y est directement lié.

Certaines infections, comme le C. difficile, trouvent désormais des traitements dans des méthodes aussi étranges que la bactériothérapie fécale, qui n’est finalement qu’une greffe de selles provenant d’un donneur dont la flore est en bonne santé.

Quant à la santé générale du microbiome, elle pourrait avoir un effet sur la santé mentale.

Nourrir les petites bestioles

On est loin d’avoir fait le tour de la question. Mais plusieurs auteurs, qui sont aussi des scientifiques sérieux, affirment qu’une alimentation variée, qui privilégie la consommation de fruits, légumes, légumineuses et aliments fermentés, permet d’assainir le microbiome.

Biochimiste, Marianne Desautels-Marissal vient de publier Mille milliards d’amies, un ouvrage (aux Éditions Cardinal) qui vulgarise et démystifie cet univers, prenant le soin de ne pas verser dans l’ésotérisme que cultivent d’autres auteurs moins chevronnés.

Attention aux charlatans qui empruntent à la science pour mieux vous vendre des lavements du colon afin d’y faire «le grand ménage» ou publient des ouvrages pseudo-savants.

Pour le moment, on suit les avancées de la science, et on mange le mieux possible, en évitant les aliments transformés. Les mêmes recommandations qu’à l’habitude, quoi. Sauf qu’on devine désormais un peu mieux pourquoi cela fonctionne si bien sur tant d’aspects de la santé : c’est grâce aux petites bêtes bien nourries!Nike Jordan Super Fly 4

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Actualité•La prévention•Recherche•Technologie

Des chercheurs canadiens identifient le premier gène associé à la sclérose en plaques

Par Radio-Canada – Le premier gène associé à la sclérose en plaques a été trouvé par des chercheurs canadiens et permet d’expliquer ce qui était jusqu’à présent inexplicable : pourquoi, dans certaines familles, des membres sont-ils plus susceptibles d’être atteints par la maladie que d’autres?

Une équipe de l’Université de la Colombie-Britannique est à l’origine de cette découverte importante, qui a été récemment publiée dans la revue Neuron.

Les chercheurs savaient qu’il existait une composante héréditaire pour cette maladie neurodégénérative. Ils l’ont enfin prouvé avec cette découverte.

Pour y arriver, les chercheurs ont étudié des échantillons sanguins provenant de 2000 familles canadiennes. La mutation a été trouvée plus précisément chez deux familles dont les deux tiers des personnes atteintes ont développé une forme progressive de la maladie.

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Actualité•La prévention•Recherche•Technologie

La création d’embryons pour la recherche, une pratique délicate

Le Devoir – Les Pays-Bas viennent d’autoriser la production d’embryons à des fins de recherche scientifique pour résoudre les problèmes d’infertilité, les échecs de la reproduction médicalement assistée ou prévenir les maladies héréditaires. Sans être un précédent, cette position marginale détonne par rapport à celle de pays industrialisés qui sont beaucoup moins permissifs.

 

Au Canada, en France et en Australie, les scientifiques ne sont autorisés à mener des recherches sur des embryons humains que si ceux-ci ont été créés par fécondation in vitro (FIV) pour la procréation assistée, et à la condition qu’ils ne fassent plus l’objet d’un projet parental ou que les parents aient donné leur consentement. Ces pays ont pour la plupart ratifié la convention internationale d’Oviedo sur les droits de l’homme et la biomédecine qui interdit la constitution d’embryons à des fins de recherche.

 

Quelques pays, notamment l’Allemagne et l’Italie, sont toutefois encore plus restrictifs que le Canada et ses semblables, et bannissent toute utilisation d’embryons à des fins autres que procréatives.Jordan sneakers

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