Notre santé - Le portail de la santé au Québec
  • Prévention
    • Alimentation/ nutrition
    • Recherche
    • Sport et activité physique
    • Santé générale
    • Sommeil
    • Vaccination
  • Psychologie
  • Enfants
  • Maladies
  • Médicaments
  • Santé cardiaque
Prévention
    Alimentation/ nutrition
    Recherche
    Sport et activité physique
    Santé générale
    Sommeil
    Vaccination
Psychologie
Enfants
Maladies
Médicaments
Santé cardiaque
Notre santé - Le portail de la santé au Québec
  • Prévention
    • Alimentation/ nutrition
    • Recherche
    • Sport et activité physique
    • Santé générale
    • Sommeil
    • Vaccination
  • Psychologie
  • Enfants
  • Maladies
  • Médicaments
  • Santé cardiaque
Santé cardiaque
Exclusif•La prévention•Santé cardiaque

On en a gros sur le coeur

Lorsqu’il a rédigé son éclairant ouvrage Un cœur pour la vie, le cardiologue Martin Juneau avait deux idées en tête. «Je l’écrivais pour le public, et en même temps je voulais que mes collègues puissent s’en servir comme d’un outil d’éducation pour leurs patients», dit-il.

Outre les sujets abordés dans nos articles précédents, son livre comporte un important lot de découvertes et d’études qui mettent de l’avant un principe guidant l’ensemble de la pratique du médecin : prévenir plutôt que guérir.

Nous en rassemblons ici quelques-unes qui vous donneront peut-être envie d’approfondir vos connaissances en consultant Un cœur pour la vie. Mais aussi, sait-on jamais, de revoir vos habitudes afin de prolonger non seulement votre vie, mais aussi sa qualité.

On peut renverser la vapeur

Les affronts que l’on a fait subir à notre corps sont réversibles. C’est du moins ce que laisse entendre l’étude des télomères. Ces capuchons qui recouvrent les extrémités des chromosomes sont des indicateurs de l’état de santé général.

Or, de récentes découvertes montrent que si ces capuchons rétrécissent avec l’âge, et plus rapidement si nous avons de mauvaises habitudes de vie, on peut aussi leur rendre une partie de leur taille en adoptant un quotidien plus sain. «En décodant le génome humain, on pensait qu’on allait pouvoir comprendre comment nos gènes nous déterminent et nous prédisposent à la maladie, explique Martin Juneau. Mais ce dont on s’aperçoit, c’est qu’on peut contourner certaines prédispositions.» Tout ça en mangeant mieux et en faisant de l’exercice. Mais aussi en évitant les autres vecteurs de maladies chroniques.

Le stress nous rend malades

«J’aurais pu en parler plus, j’ai un peu escamoté le sujet dans le livre, mais c’est vrai que le stress est dommageable pour la santé», affirme le cardiologue. Même s’il est moins important que le tabagisme, le stress chronique arrive à égalité avec l’hypertension et l’obésité dans les causes de maladie coronarienne.

Nous vivons dans un monde anxiogène où les problèmes de santé mentale sont largement médicalisés et médicamentés. Le médecin propose à ses patients d’adopter, plutôt, la méditation, dont les effets positifs sur la gestion du stress sont largement documentés. «S’ils n’ont pas le temps, parce qu’ils trouvent que le programme d’activité physique leur prend déjà plusieurs heures, je leur propose de faire les deux en même temps. C’est un bon début et c’est tout à fait faisable», suggère-t-il.

Fuir la pollution

Il est primordial de faire de l’exercice pour se maintenir en santé. Toutefois, la qualité de l’air qu’on respire à l’effort pourrait bien annuler les bénéfices procurés par le sport. Voire rendre l’exercice carrément nocif. «Nous sommes moins affectés que les pays en développement comme la Chine et l’Inde, mais les jours de smog, lorsque les particules fines sont présentes en grande quantité dans l’air, mieux vaut ne pas faire de sport à l’extérieur.»

Comme nous l’apprend son ouvrage, les poumons, à l’effort, captent en plus grande quantité ces fameuses particules. Elles s’immiscent dans le système sanguin et endommagent la paroi interne des artères, qui se dilatent alors moins bien, ce qui nuit au débit sanguin.

Mieux vaut donc consulter les sites (souvent météorologiques) où l’on indique la qualité de l’air avant d’aller marcher, pédaler ou courir.

L’efficacité des statines

Le médecin déplore que certains de ses homologues proposent avec facilité l’usage des statines à leurs patients, négligeant le rôle de l’alimentation et de l’exercice physique.

Ce médicament censé permettre de réduire le cholestérol est efficace, selon le médecin, «mais il n’y a pas que le cholestérol qui compte». Car, comme le démontre bien son ouvrage, la mesure du tour de taille, par exemple, n’est souvent pas prise en compte dans la gestion du risque de maladies cardiaques. Si bien qu’on se concentre sur des valeurs sanguines, et non pas sur l’état général de santé du patient pour prédire ses chances de subir un accident coronarien.

En prévention, donc, à moins de souffrir d’une maladie qui prédispose à l’hypercholestérolémie, la prise de statines est au mieux d’une efficacité relative. Mais au pire, si elle sert à évacuer la dimension des habitudes de vie dans le risque de souffrir d’une maladie cardiaque, sa prescription peut s’avérer contre-productive.

À l’envers d’un univers médical souvent tourné vers les solutions pharmaceutiques, Martin Juneau propose une approche qui a fait ses preuves. Et son livre en consigne une si grande quantité qu’il s’avère l’un des plus importants outils à mettre dans les mains de quiconque s’inquiète de sa santé. Et peut-être aussi dans celles de son médecin.Nike Special Forces Air Force 1 Boots

Partager:
Temps de lecture:5 min
Exclusif•La prévention•Santé cardiaque

Réformer le cœur du système

Le cœur. Moteur de la vie. Puisqu’il fonctionne par automatisme, nous oublions à quel point ce muscle qui pompe le sang dans notre corps est important, précieux, mais aussi fragile. Nous proposons ici une série basée sur un entretien de fond avec le cardiologue Martin Juneau, qui a fait de la prévention son cheval de bataille.

 Cette semaine : la prévention dans les politiques de santé.

 

Plus le temps passe, et plus deux facteurs majeurs se dessinent dans la prévention des maladies cardiaques.

D’un côté, les vertus de l’activité physique sont aussi indéniables qu’innombrables. Bénéfique à tous points de vue, la mise en mouvement du corps comme faisant partie d’habitudes quotidiennes continue de générer l’intérêt des chercheurs qui lui trouvent des bienfaits autant pour le bon fonctionnement du cœur que pour celui de l’appareil digestif, et même du cerveau. Par exemple, les résultats de plus en plus d’études convergent pour confirmer que plusieurs maladies dégénératives peuvent être ralenties par l’activité physique.

Pourtant, notre jeunesse n’a jamais été en aussi piètre forme. Un rapport alarmant, publié récemment dans La Presse, faisait état d’un recul majeur dans la capacité aérobique des adolescents, en même temps que pointe à l’horizon une pandémie d’obésité, et qu’on prévoit que cette même génération sera la première de l’histoire à vivre moins vieille que la précédente.

Les gouvernements mettent donc en œuvre une poignée de programmes idoines.

Mais l’autre pôle de la bonne santé générale est nettement plus négligé par nos pouvoirs, déplore le cardiologue Martin Juneau.

Le cœur du problème

«Au début de ma carrière, on ne voyait pas d’obésité chez les enfants, raconte l’expert en prévention des maladies du cœur. C’était impensable quand j’ai suivi mon cours, et maintenant c’est courant. On voit des jeunes de 18 ou 20 ans qui souffrent de diabète de type 2; avant, ce genre de problème ne se présentait qu’au début de la cinquantaine.»

«Devenir diabétique à 50 ans, cela signifie qu’on devient cardiaque à 60 ans. Imaginez si on l’est à 18», laisse gravement tomber le médecin.

Martin Juneau applaudit devant les efforts des autorités pour encourager l’activité sportive, mais il déplore que si peu soit fait à propos de l’alimentation, au cœur de ce problème de surpoids.

«C’est facile d’être pour l’exercice, dit-il, on n’affronte aucun lobby, et personne n’est contre la vertu. Mais l’activité physique ne permet pas de maigrir, et ça, l’industrie alimentaire ne veut pas que ça se sache.»

Dénonçant les expressions du genre balanced lifestyle dont se sont emparés les géants de la malbouffe, le médecin appelle à un changement au cœur même du système de subvention et de taxation de la nourriture afin d’encourager efficacement la modification des habitudes alimentaires tout en rendant les fruits et les légumes plus facilement accessibles – et donc moins onéreux –, par exemple.

«C’est vrai que c’est plus compliqué avec la nourriture, mais si on regarde où vont les subventions agricoles – c’est-à-dire principalement à la production de bœuf, de porc, donc à l’élevage –, on s’aperçoit que le domaine maraîcher reçoit peu. Imaginez si on accordait des tarifs d’électricité encore plus avantageux afin d’encourager efficacement une industrie maraîchère en serre, et qu’on diminuait ainsi le prix des aliments sains» propose-t-il.

Changer la politique

En gros, selon le Dr Juneau, pour améliorer la santé générale et décharger le réseau public d’un fardeau de plus en plus difficile à gérer, il faut que les politiciens parlent d’une seule et même voix.

«Ça prend de tout, dit-il. Des incitatifs fiscaux, de l’argent en prévention, une structure de taxation de la malbouffe pour que l’argent soit réinvesti en prévention et pour donner des fruits et des légumes dans les écoles de quartiers défavorisés… Des sociétés le font déjà. Il faut structurer la société pour que ce soit facile et moins coûteux de bien manger, alors qu’en ce moment, c’est le contraire.»Racing Archives

Partager:
Temps de lecture:4 min
Exclusif•La prévention•Santé cardiaque

Le coeur dans son assiette

Rien n’est écrit. Le patient cardiaque a le pouvoir de changer son destin.

C’est beaucoup ce qu’on retient du discours de Martin Juneau. C’est aussi ce qui transpire de son ouvrage, Un cœur pour la vie.

Outil essentiel pour bien comprendre les différentes fonctions du cœur et comment la maladie peut l’affecter, modifiant à son tour notre qualité de vie, ce livre est celui d’un chercheur qui a trouvé une source d’espoir pour les patients atteints de maladie cardiaque.

Et cet espoir ne réside pas que dans les miracles de la médecine, mais aussi dans la prévention par l’adoption de pratiques qui, si elles chamboulent parfois le quotidien auquel on est habitué, procurent de longues et belles années de vie à ceux qui les choisissent.

Une vie nouvelle

Depuis le temps qu’on nous le dit : tout ce qu’on fait de nos vies influence notre santé.

Et ça commence dans l’assiette, que nous avons depuis longtemps livrée aux aliments transformés et à une industrie alimentaire qui abuse trop souvent de gras saturés et de sucres. Ajoutez à cela un mode de vie de plus en plus sédentaire, et vous obtenez la recette pour atteindre la situation mondiale actuelle : une épidémie d’obésité, de diabète de type 2 et de maladies cardiaques.

À l’envers d’un univers médical qui repose sur les miracles de la pharmacologie, le Dr Juneau prône, études à l’appui, un changement des habitudes de vie afin de retrouver la santé. Pour vivre longtemps, et bien.

Cette vie nouvelle qui est offerte, il faudra donc faire des efforts pour l’obtenir.

Cesser de fumer. Faire de l’exercice tous les jours. Modifier son alimentation pour adopter la diète méditerranéenne. C’est-à-dire à base de plantes (fruits, légumes), de grains entiers, et où la viande est consommée en petite quantité, surtout si elle est rouge.

Vous avez peur de vous ennuyer?

«Mes patients ne trouvent pas ça plate du tout, rassure le cardiologue. En fait, c’est le contraire : ils me disent tous qu’ils ne se sont jamais sentis aussi bien, que le régime méditerranéen est délicieux, et leur convient parfaitement.»

Et puis ce n’est pas si mal : vous pourrez toujours prendre un p’tit verre de vin au souper, puisque c’est le médecin qui vous le recommande. Il vient d’ailleurs de publier un excellent texte sur le sujet sur le blogue de l’Institut de cardiologie de Montréal.

Maintenant, si se sentir mieux dans sa peau est vraiment formidable, ce n’est pas tout. Chez ceux qui ont souffert d’un premier épisode cardiaque, le changement de la diète à lui seul réduit les chances de récidive de 72 %. «Imaginez quand on y ajoute l’exercice physique», poursuit le médecin.

Et il ne s’agit pas uniquement d’ajouter des années à sa vie, poursuit-il, mais d’en améliorer la qualité. Comme il le soulignait dans un article précédent : malgré l’augmentation de la longévité, nous ne vivons pas plus longtemps EN SANTÉ.

Si nous ne changeons pas nos habitudes, nous risquons de passer les dernières années de notre vie affligés par la maladie. Qui veut de cela?

Bouchés ben dur

Le rôle de l’alimentation est déterminant dans la prévention, soutient le Dr Juneau. Il n’est pas seul. Aux États-Unis, le Dr Dean Ornish préconise des méthodes analogues. C’est par celles-ci que l’ancien président Bill Clinton s’est défait des griffes de la maladie cardiaque.

Mais dans un cas extrême comme le sien, certaines mesures plus draconiennes s’imposaient. C’est parfois ce que propose Martin Juneau à des individus dont l’avenir paraît sombre.

«Si j’ai un patient très malade qui se présente, je vais lui conseiller de devenir végétalien», expose-t-il. Ce qui signifie qu’on bannit de son alimentation tous les produits animaliers. Y compris le lait, les œufs, le fromage, le yogourt…

«Des fois, je vois des gens qui s’en vont dans un mur : 68 ans, trois pontages, entièrement bouchés en trois ans… C’est contraignant, ce genre de régime, mais c’est la meilleure chose qu’ils peuvent faire.»

De toute sa carrière, le Dr Juneau ne se souvient pas d’un seul patient ayant adopté cette méthode qui ait souffert de récidive.

Alors, prêts à changer de vie pour en avoir une nouvelle?

 

La semaine prochaine: réformer le système NIKE

Partager:
Temps de lecture:4 min
Exclusif•La prévention•Les maladies•Santé cardiaque•Santé générale

Soigner son coeur pour vivre mieux

Le cœur. Moteur de la vie. Puisqu’il fonctionne par automatisme, nous oublions à quel point ce muscle qui pompe le sang dans notre corps est important, précieux, mais aussi fragile. Nous proposons ici une série basée sur un entretien de fond avec le cardiologue Martin Juneau, qui a fait de la prévention son cheval de bataille.

On dit du cœur que c’est un muscle involontaire. Ce n’est pas entièrement vrai.

En réalité, si on y met l’effort, on peut inspirer le cœur, et l’amener à mieux fonctionner pendant plus longtemps. C’est le combat que mène le docteur Martin Juneau depuis le début de sa carrière : convaincre ses patients de modifier leurs habitudes de vie afin de non pas seulement allonger leurs jours, mais aussi les rendre meilleurs.

Vivre plus longtemps, et en santé

Dans son récent ouvrage (Un cœur pour la vie, éditions Trécarré), aussi bien documenté que vulgarisé, ce cardiologue spécialiste de la prévention se désole que, si l’espérance de vie augmente depuis des années, l’espérance de vie en santé, elle, ne bouge pas.

Cela signifie que, si la médecine parvient à garder les gens en vie plus longtemps, ceux-ci doivent cependant passer ces dernières années d’existence dans un état plus ou moins misérable, aux prises avec des maladies chroniques qui les empêchent de profiter pleinement des jours supplémentaires qui leur sont accordés.

Si bien que les gens qui débarquent dans le cabinet du Dr Juneau manifestent souvent un certain fatalisme. «Les gens me disent souvent : “Faut bien mourir de quelque chose”, et ils espèrent succomber à un infarctus qui les tuera sur-le-champ», expose-t-il depuis son bureau, à l’Institut de cardiologie de Montréal. «L’ennui, poursuit-il, c’est qu’on ne meurt pas nécessairement d’un premier infarctus. Et si on ne fait rien, on en aura un deuxième, puis un autre. On développe alors de l’insuffisance cardiaque, on peine à respirer au moindre effort.»

«Si vous faites de l’activité physique et que vous mangez mieux et maintenez un poids santé, vous allez avoir une bien plus belle fin de vie», insiste-t-il.

La lente victoire d’un granola

Autrefois, les confrères de Martin Juneau le considéraient avec un mélange d’amusement et de scepticisme. «On respectait mon expertise, mon parcours, mais plusieurs me prenaient pour une sorte de granola.»

C’était en 1986. Juneau revenait de sa formation à Stanford, en Californie, où ses congénères faisaient tous de l’exercice et étaient largement végétariens. «Ici, on était 30 ans en retard», se souvient-il.

Le retard n’est pas encore tout à fait rattrapé, fait-il remarquer. C’est pourquoi il destine son livre autant aux médecins qu’aux individus, afin de permettre aux premiers de profiter d’années d’expérience en matière de vulgarisation et d’évangélisation quant aux bénéfices multiples de l’amélioration des habitudes de vie.

«Depuis quatre ou cinq ans, j’ai une bien meilleure réception de la part des médecins, qui sont contents qu’on leur parle enfin un peu de plus de prévention plutôt que de toujours appuyer sur les méthodes curatives.»

Par là, il entend le monde de la pharmacologie, qui domine le discours médical.

La facilité de prendre une pilule plutôt que de changer ses habitudes de vie a d’ailleurs contaminé la méthode médicale. «On me dit tout le temps que les patients ne veulent rien savoir, qu’ils ne veulent pas changer de mode de vie. Mais si les médecins ne sont pas convaincus eux non plus des bienfaits de ces modifications apportées au quotidien des individus, évidemment qu’on ne peut pas convaincre les patients.»

En rassemblant une poignée d’études concluantes, de cas éclairants et d’explications limpides, le livre de Martin Juneau fait œuvre utile à plusieurs niveaux. À commencer par celui duquel part l’information primordiale sur la santé : le bureau du médecin.

Mais, constate le cardiologue, les gens croient plus encore aux vertus des changements de style de vie que le monde médical. «La population est en avance sur la médecine», dit-il. Si bien que cette paresse qu’on prête aux individus, c’est peut-être surtout celle d’un système qui préfère la facilité aux solutions qui réclament des explications et de l’encadrement.

La semaine prochaine : Ce que vous mangez peut vous sauver la vieZoom Lebron XV 15 Low

Partager:
Temps de lecture:4 min
Exclusif•La prévention•Santé cardiaque•Sport et activité physique

Mieux prescrire l’activité physique

La compagnie québécoise Omnimed, qui est derrière la conception du dossier médical électronique, propose un outil de calcul afin de mieux prescrire l’activité physique aux patients.

L’an dernier, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec s’associait au Grand Défi Pierre Lavoie afin d’utiliser son système de cubes d’énergie pour prescrire de l’activité physique aux patients dont la condition le nécessite.

Or, il est parfois complexe pour les professionnels de la santé, qui ne sont pas tous experts en activité physique, de bien effectuer le dosage en la matière.

La compagnie Omnimed a donc intégré un outil de calcul à son outil de dossier médical afin de mieux équiper les médecins.

Un algorithme conçu par des cardiologues

Les médecins qui disposent du système numérique conçu par Omnimed n’ont qu’à remplir un formulaire électronique afin de définir le profil de santé du patient. L’outil fournira instantanément des recommandations personnalisées, grâce à l’algorithme développé par l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.

Omnimed prévoit aussi développer une application qui permettra aux patients de mieux mesurer les effets de l’activité prescrite sur leur santé. Une efficace manière d’entretenir leur motivation.Mens Trainers

Partager:
Temps de lecture:1 min
Actualité•La prévention•Santé cardiaque

La mort cardiaque subite menace les hommes bien plus que les femmes

Par Radio-Canada – Environ un homme sur neuf sera terrassé par la mort cardiaque subite, principalement avant l’âge de 70 ans, comparativement à seulement une femme sur 30, selon une nouvelle étude publiée par le Journal of the American Heart Association.

L’enquête portait sur plus de 5200 hommes et femmes inscrits à une vaste étude sur la santé cardiovasculaire.

Les chercheurs ont constaté que le risque pour les hommes d’être victimes d’une mort cardiaque subite est de 11 % à l’âge de 45 ans, contre 2,8 % pour les femmes.

Le risque passe à 12 % chez les hommes qui présentent au moins deux facteurs de risque (hypertension artérielle, cholestérol total, tabagisme et diabète). L’hypertension artérielle, seule ou accompagnée d’un autre facteur, a été associée au risque le plus élevé.

.NIKE SB

Partager:
Temps de lecture:1 min
Actualité•Santé cardiaque

Une nouvelle intervention pour réparer la valve mitrale

Par Radio-Canada – Un nouvel espoir existe pour les patients souffrant de régurgitation mitrale. Six patients ont eu une réparation valvulaire sans opération chirurgicale à l’Institut pour le coeur Mazankowski, à Edmonton. 

La réparation valvulaire est effectuée en insérant un cathéter qui transporte une pince dans une veine à la hauteur de l’aine. Le chirurgien spécialisé en cardiologie interventionnelle guide alors le cathéter le long de la veine jusqu’au coeur et y installe la pince d’un centimètre, explique le cardiologue Kevin Bainey.

Généralement, l’insertion de la pince exige une opération à coeur ouvert sous anesthésie. « Pour certains patients d’âge avancé, c’était impossible », signale le chirurgien.

Celui-ci précise que la nouvelle technique beaucoup moins invasive permet d’installer la pince au cours d’une intervention qui dure de trois à quatre heures et que le patient peut retourner à la maison le jour suivant.

PHOTO : EMILIE RIVA/RADIO-CANADAZoom Kobe Venomenon V 5

Partager:
Temps de lecture:1 min
Actualité•Santé cardiaque

Le Québec traite mal les victimes d’AVC

Par Le Devoir – Au Québec, une minorité de victimes d’un accident vasculaire cérébral ischémique (AVC) sont traitées « selon les recommandations nationales et internationales ». C’est la conclusion inquiétante d’une étude de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), qui souligne des lacunes importantes dans la prise en charge des AVC. C’est pourtant la troisième cause de décès et première cause d’incapacité grave chez les adultes.

 

Selon les données recueillies en 2013-2014, en raison de divers délais avant et après l’arrivée à l’hôpital, seulement 8 % des patients ont reçu la thrombolyse, un traitement qui permet de dissoudre le caillot qui bloque la circulation sanguine vers le cerveau.

 

Le problème se situe en partie en amont, puisqu’une minorité de patients, soit 35 %, était arrivée à temps à l’urgence pour recevoir le traitement. Mais même parmi ceux qui sont arrivés en moins de 3,5 heures à l’urgence, la cible, seulement 23 % ont reçu la thrombolyse.

 nike

Partager:
Temps de lecture:1 min
Exclusif•Santé cardiaque•Techno

Icentia révolutionne l’électrocardiogramme

En remplacement du traditionnel holter, la compagnie de Québec Icentia propose un patch qui résout tous les problèmes liés à l’utilisation d’une technologie vieillissante et encombrante.

Parmi la panoplie du cardiologue, le holter est l’appareil qui lui permet d’effectuer un diagnostic qui repose sur une observation à moyen et long termes.

S’il soupçonne chez le patient un problème cardiaque comme la tachycardie, il en prescrira l’usage. Même chose pour l’ensemble des irrégularités dans les battements cardiaques (bradycardie, extrasystoles, etc.), de même que pour la détection de signes plus discrets de maladie coronarienne.

Appareil encombrant

Pour prendre des mesures exactes, qui s’étendent sur plusieurs jours et permettent d’analyser le comportent du cœur pendant la nuit, le cardiologue prescrira le port d’un holter.

L’appareil est muni d’électrodes qu’on colle sur la poitrine et qui sont reliées par fils à une boîte de la dimension d’un petit baladeur à cassette (si vous avez l’âge de porter un holter, vous vous souvenez des cassettes). Il permet de faire l’électrocardiogramme du patient en colligeant toutes les données nécessaires, données qui seront ensuite téléversées dans un logiciel afin d’en faire la lecture et l’analyse.

L’appareil est cependant encombrant. Il gêne le mouvement, le restreint parfois, et doit être retourné par le patient à l’hôpital ou à la clinique.

Collez, portez, envoyez

La compagnie technologique de Québec Icentia est parvenue à régler l’ensemble de ces problèmes en créant une option révolutionnaire au holter.

Le CardioSTAT est un système de monitorage prolongé qui ressemble à un patch de quelques centimètres de longueur (140 mm x 32 mm x 5 mm). Ses électrodes, placées à même l’endos du patch, sont collées sur la poitrine, puis on n’a plus à s’en soucier. Il prend peu d’espace, est presque invisible, ne comprend ni fils ni boîte.

«Mieux encore, expliquait le PDG d’Icentia, Pierre Paquet, lorsqu’on l’a croisé lors de l’événement de Québec de l’Observatoire santé de Cossette le 1er juin, les patients n’ont qu’à retirer le CardioSTAT une fois la durée d’analyse terminée, puis ils nous l’envoient par la poste.»

Les techniciens d’Icentia extraient les données, les analysent et les envoient au cardiologue.

«Il n’y a aucun besoin de wifi, d’une application ou autre chose du genre», précise Pierre Paquet. Les personnes âgées qui ne sont pas familières avec les nouvelles technologies ne se sentiront donc pas larguées et n’auront pas besoin d’utiliser d’autre moyen de communication que la poste traditionnelle.

En plus d’être simple d’utilisation, le CardioSTAT permet un monitorage de plusieurs jours, voire d’une semaine. La compagnie croit qu’elle détient là le moyen de détecter la fibrillation auriculaire, cause des principaux accidents vasculaires cérébraux.adidas

Partager:
Temps de lecture:3 min
Actualité•Alimentation/ nutrition•La prévention•Santé cardiaque

Rien ne surpasse l’activité physique pour être en santé

Par La Presse – Rien ne surpasse l’activité physique pour combattre l’épidémie mondiale d’obésité et de maladie cardiovasculaire, rappellent des experts américains dans les pages du journal médical Cardiology.

Seulement 20% des Américains sont suffisamment actifs physiquement, tandis que 64% d’entre eux sont totalement sédentaires. En Europe, ces pourcentages sont de 33% et de 42%, respectivement.

Les auteurs rappellent que l’activité physique a un impact bénéfique sur une multitude de problèmes, notamment l’hypertension, le cancer, l’arthrite, le cholestérol et la santé cardiovasculaire.

Les chercheurs évoquent le manque de temps, mais aussi le manque de connaissances concernant les bienfaits à court et à moyen terme de l’activité physique sur la santé pour expliquer les taux élevés de sédentarité qui sont constatés.

Air Jordan VII 7 Retro Championship

Partager:
Temps de lecture:1 min
Page 1 of 41234»

Rechercher

Infolettre

Nike News

Articles récents

Archived

20 janvier 2023
Les actualités en santé – 5 juillet

Les actualités en santé – 5 juillet

4 juillet 2019
Pourquoi les risques d’hyperthermie augmentent-ils avec l’âge?

Pourquoi les risques d’hyperthermie augmentent-ils avec l’âge?

Les Actualités en santé : 23 juin

Les Actualités en santé : 23 juin

21 juin 2019
La dépression chez les aînés

La dépression chez les aînés

Articles populaires

Les actualités en santé – 13 mai

Les actualités en santé – 13 mai

10 mai 2018
Nutrition: un livre à dévorer

Nutrition: un livre à dévorer

5 avril 2018
Imagerie médicale et réalité virtuelle

Imagerie médicale et réalité virtuelle

6 mai 2016
Une minute d’exercice intense suffit pour obtenir des bienfaits

Une minute d’exercice intense suffit pour obtenir des bienfaits

28 avril 2016
Pourquoi dort-on si mal hors de son propre lit?

Pourquoi dort-on si mal hors de son propre lit?

Catégories

Articles populaires

Les actualités en santé – 13 mai

Les actualités en santé – 13 mai

10 mai 2018
Nutrition: un livre à dévorer

Nutrition: un livre à dévorer

5 avril 2018
Imagerie médicale et réalité virtuelle

Imagerie médicale et réalité virtuelle

6 mai 2016
Une minute d’exercice intense suffit pour obtenir des bienfaits

Une minute d’exercice intense suffit pour obtenir des bienfaits

28 avril 2016
Pourquoi dort-on si mal hors de son propre lit?

Pourquoi dort-on si mal hors de son propre lit?

Articles récents

Archived

20 janvier 2023
Les actualités en santé – 5 juillet

Les actualités en santé – 5 juillet

4 juillet 2019
Pourquoi les risques d’hyperthermie augmentent-ils avec l’âge?

Pourquoi les risques d’hyperthermie augmentent-ils avec l’âge?

Les Actualités en santé : 23 juin

Les Actualités en santé : 23 juin

21 juin 2019
La dépression chez les aînés

La dépression chez les aînés

À propos

Notre santé est une initiative de l'Observatoire santé du Cossette Lab.

En ayant l’information comme alliée, nous avons parfois le pouvoir de repousser la maladie. Ce site répertorie certaines des nouvelles les plus utiles en santé ou santé numérique , en plus de publier des contenus exclusifs, utiles et pertinents. Le patient est au centre de la réussite de son traitement. La prévention et la guérison passent par la connaissance.

Les textes n'engagent que leur auteur et Vision 7 International Inc. et ses sociétés affiliées se dégagent de toute responsabilité pour l'usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues. L'information fournie ne doit pas remplacer une opinion professionnelle médicale.

® 2011 All rights reserved.