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Sommeil
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Troubles du sommeil : les soigner  

Spécialiste des problèmes liés au sommeil, le docteur Thanh Dang-Vu est aussi chercheur à l’Université Concordia et à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, où il tente de faire des liens entre différents troubles de santé et la difficulté à fermer l’œil.

Dans la première partie de l’entrevue qu’il nous a accordée, il s’est penché sur la nature de ses recherches, de même que sur les différentes conséquences des troubles du sommeil sur la santé de ceux qui éprouvent du mal à dormir. Ici, il nous explique, à l’inverse, ce qui est parfois la source de ces ennuis, et comment on peut les traiter.

Certains problèmes de santé sont liés au mauvais sommeil. Ils peuvent être causés par celui-ci, ou en être la source. Parfois, ça peut être les deux…

Oui, c’est vrai. C’est le cas, par exemple, des problèmes psychologiques tels que la dépression et l’anxiété, pour lesquels les liens avec un mauvais sommeil vont dans les deux sens. Cette double relation s’applique également à d’autres pathologies. On pense à la douleur chronique, à des problèmes neurologiques comme les accidents vasculaires cérébraux ainsi que les démences.

Les démences?

Oui, par exemple chez les gens atteints de la maladie d’Alzheimer, des perturbations du sommeil telles que l’insomnie et les troubles du rythme circadien vont souvent venir s’ajouter à la détérioration de la qualité de vie. D’autres maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson sont davantage marquées pas un sommeil agité avec des troubles du comportement lors de la phase du sommeil pendant laquelle on rêve.

Quels troubles du sommeil se traitent et de quelle manière?

Beaucoup de troubles se traitent. L’apnée du sommeil, notamment, se soigne généralement bien grâce à des appareils de pression d’air continue.

L’insomnie se traite aussi de manière efficace, mais le défi dans ce domaine, c’est que les gens utilisent trop souvent des somnifères de manière prolongée pour se soigner, alors que ça ne fonctionne en général que dans le court terme, et qu’à long terme, il est souvent peu indiqué de les employer en raison d’une perte d’efficacité et d’effets indésirables. Les gens en prennent parfois parce qu’ils sont mal informés, ou parce qu’ils ne connaissent pas les ressources qui leur permettraient d’avoir accès à un autre traitement qui, lui, serait plus efficace.

Comme?

Le traitement le plus efficace à l’heure actuelle, au long cours, c’est la thérapie cognitivo-comportementale, qui consiste à communiquer au patient des stratégies, au cours de différentes séances, afin qu’il modifie certains comportements, et aussi certaines croyances par rapport au sommeil. Il s’agit de comportements et de croyances qui perpétuent généralement le cercle vicieux de l’insomnie. Cette intervention est efficace chez une majorité de patients, mais nécessite d’être motivé à venir, pendant plusieurs semaines, consulter un professionnel de la santé formé pour offrir ce type de thérapie.

Sinon, y a-t-il des troubles qui demandent des traitements médicamenteux?

Oui, il y a par exemple le syndrome des jambes sans repos; les gens qui en souffrent ressentent le besoin irrépressible de bouger les jambes afin d’éliminer des sensations désagréables qui leur viennent en soirée, principalement lorsqu’ils sont en position couchée, immobiles. Les traitements le plus fréquemment administrés sont des médicaments qui agissent sur un neurotransmetteur, un messager chimique du cerveau qui s’appelle la dopamine.

En terminant, il existe de plus en plus de gadgets électroniques et d’applications qui permettent de surveiller ses habitudes de sommeil. Qu’en pensez-vous? Peut-on s’y fier?

C’est comme pour toutes les technologies : il faut en comprendre les utilités, mais aussi les limites. Ces appareils et applications reposent sur un principe assez simple : ils donnent une estimation de la quantité de sommeil en se basant sur la diminution des mouvements qui accompagne le sommeil. Ce genre de dispositif peut être inclus dans une montre qu’on porte au poignet, ou dans un téléphone intelligent qu’on dépose à la tête du lit et qui va enregistrer les vibrations du lit associées aux mouvements de la personne. Un algorithme transforme ensuite ces données en mesure de la durée de sommeil. Cela donne une estimation assez approximative, mais qui peut être très utile pour obtenir une vue d’ensemble objective des perturbations du sommeil sur plusieurs nuits ou semaines.

Maintenant, il faut être prudent à propos des conclusions qu’on peut en tirer. S’il y a des perturbations, ça ne veut pas dire qu’on a des troubles spécifiques du sommeil. Et à l’inverse, s’il n’y en a pas, ça ne veut pas non plus dire qu’on peut exclure tout trouble du sommeil. Si on croit déceler un problème, alors il faut consulter un spécialiste qui fera une étude plus détaillée.

Ces appareils et applications peuvent aussi être intéressants pour obtenir un portrait de notre hygiène de sommeil. Ils peuvent par exemple nous aider à mieux prendre conscience, à la fin d’une semaine, qu’on n’a pas suffisamment dormi.

 

À lire /

Troubles du sommeil : lourds de conséquences

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AUSSI : Le Dr Dang-Vu est toujours à en quête de participants pour ses recherches. Cliquez ici si vous êtes intéressés à y participer.

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Exclusif•Recherche•Sommeil

Troubles du sommeil : lourds de conséquences  

Le docteur Thanh Dang-Vu est une sommité de la recherche sur le sommeil. Avec lui, nous passons en revue les problèmes les plus courants qui touchent ceux qui ont du mal à bien dormir, puis les manières de les soigner.

Diplômé en médecine de l’Université de Liège, en Belgique, le docteur Thanh Dang-Vu y a aussi effectué une résidence en neurologie, en plus d’y obtenir un Ph. D. en science biomédicale. Ses études postdoctorales l’ont ensuite mené à Boston, au Département de neurologie du Massachusetts General Hospital, à la Harvard Medical School, puis au Centre de recherche sur le sommeil de l’Université de Montréal, et à l’Hôpital Sacré-Cœur, toujours dans la métropole québécoise.

Membre du Groupe de recherche en neurobiologie comportementale et du Centre PERFORM de l’Université Concordia, ainsi que du centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, il continue de s’intéresser au sommeil, faisant des liens entre les troubles qui affectent sa qualité, étudiant les causes et les conséquences de ce problème de santé important.

Dans le premier de deux articles, il répond à nos questions, et détaille les liens avérés ou soupçonnés entre les problèmes de sommeil et d’autres troubles de la santé.

D’abord, Dr Dang-Vu, pouvez-vous expliquer sur quoi portent vos recherches?

Bien sûr. Elles ont comme objet les mécanismes des troubles du sommeil et la manière dont ces mécanismes peuvent nous aider à mieux comprendre comment soigner ces troubles. Parmi ces troubles du sommeil, j’étudie en particulier l’insomnie, qui est le plus fréquent.

Qu’entendez-vous par « mécanismes »?

Nous étudions les processus neuronaux – c’est-à-dire les régions cérébrales et les oscillations cérébrales – qui sont altérés par ces troubles du sommeil. Le sommeil est un état produit par le cerveau et on peut l’étudier de plusieurs façons. Il se définit par l’apparition d’ondes cérébrales qui sont le reflet des activités du cerveau, et qui permettent de déterminer si une personne est en stade de sommeil léger, profond ou paradoxal, les différents stades de sommeil étant caractérisés par des activités électriques cérébrales différentes. Ces ondes cérébrales sont les signatures de l’activité du cerveau au cours du sommeil, et sont donc susceptibles de nous informer sur le développement des perturbations du sommeil.

J’utilise aussi l’imagerie cérébrale, soit par résonance magnétique, soit par des techniques de médecine nucléaire. Cela permet de mesurer les activités des différentes parties du cerveau, par exemple en estimant le débit sanguin cérébral, mais aussi d’étudier les subtiles modifications anatomiques (reflétées par des changements de volume) de certaines régions cérébrales, qui sont associées à la présence de troubles du sommeil.

En bref, ces méthodes nous permettent d’étudier avec précision le cerveau des personnes qui souffrent de troubles du sommeil.

Vous vous intéressez aussi aux effets des troubles du sommeil sur la santé générale. Quels sont-ils?

On dispose de nombreuses études qui montrent que les perturbations du sommeil ont un impact sur beaucoup de sphères de notre santé mentale, cognitive et physique.

On sait que les troubles du sommeil entraînent par exemple des risques plus élevés d’éprouver des troubles psychologiques, tels que la dépression et l’anxiété.

On sait aussi que les troubles du sommeil peuvent entraîner des difficultés cognitives, par exemple des problèmes de concentration, d’attention et de mémorisation des informations. Des données récentes semblent suggérer que les troubles du sommeil, à long terme, pourraient même favoriser le développement de maladies neurodégénératives, comme certaines formes de démence.

Comme la maladie d’Alzheimer?

Oui, par exemple. Cependant, des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ce risque.

On sait aussi que le mauvais sommeil a plusieurs conséquences sur la santé physique. Pouvez-vous nous dire lesquelles?

D’abord, obésité et mauvais sommeil sont associés. Aussi, la perturbation du sommeil entraîne un risque accru de diabète, parce que la régulation du glucose est bouleversée lorsqu’on est privé de sommeil.

On sait que les troubles du sommeil sont associés à un plus grand risque de développer des problèmes coronariens et des maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension, et de subir des accidents vasculaires cérébraux. C’est particulièrement le cas pour certains problèmes de sommeil tels que l’apnée du sommeil.

Les troubles du sommeil ont de nombreuses conséquences, et c’est pour cela que la recherche dans ce domaine est si importante. Notamment pour le volet préventif, parce que plusieurs de ces troubles sont traitables, et si on peut réduire le risque de développer d’autres pathologies en traitant le sommeil, on pourrait avoir un impact majeur sur la prévention des maladies chroniques.

 

À suivre : les causes et les traitements des troubles du sommeil

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Actualité•Maladies respiratoires•Sommeil

Un nouveau laboratoire du sommeil à Québec

Par Radio-Canada – Un nouveau laboratoire des troubles respiratoires du sommeil a été inauguré à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.

Les nouvelles installations permettront de doubler la capacité d’accueil et de réduire ainsi les délais d’attente pour un diagnostic. Dans la région de Québec, 10 000 personnes souffrent d’apnée du sommeil.

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Exclusif•Sommeil

Apnée du sommeil 3 : Traitement très techno

Troisième texte d’une série sur ce mal qui sévit pendant qu’on dort. Ou enfin, qu’on essaie.

Comme c’est le cas la plupart du temps lorsque la santé vacille, et que le corps montre des signes de faiblesse, il est difficile de composer avec un diagnostic de maladie.

L’apnée du sommeil n’échappe pas à ce phénomène.

Heureusement, les traitements évoluent rapidement, et aident à freiner les dommages provoqués par ces arrêts respiratoires à répétition qui ont une incidence catastrophique sur la santé.

Bien cibler, puis traiter

Le dépistage demeure difficile, expliquait Josée Bergeron dans un article précédent. L’inhalothérapeute spécialisée en apnée du sommeil soutient que ce ne sont pas uniquement les personnes en surpoids qui devraient être mises sous examen, mais aussi toutes celles qui présentent des symptômes de fatigue importante, de somnolence, et dont la morphologie du visage répond aux facteurs de risque désormais en vigueur.

Le dépistage débute par un questionnaire, puis si les réponses sont concluantes, on procède à un test à la maison, à l’aide d’un petit module qui capte la position du corps, la respiration, la fréquence cardiaque.

« Nous travaillons avec des pneumologues afin de faire un diagnostic efficace », souligne Mme Bergeron, qui explique qu’en cas de détection de signes d’apnée obstructive, le traitement le plus commun est un appareil qui envoie une pression positive pendant le sommeil et dégage les voies respiratoires. « Ce sont des machines toutes petites, reliées à un masque. Ça a beaucoup évolué. Ça fait quinze ans que je travaille en apnée, et tout est désormais plus petit. Sans parler qu’on peut tout ajuster et contrôler à distance, grâce un modem. »

Et s’il ne s’agit pas d’apnée, on réfère alors les patients à des cliniques du sommeil où des examens plus poussés seront effectués.

Autres voies

Comme il existe plusieurs types d’apnée du sommeil, et aussi une poignée de causes, il se peut que d’autres traitements soient mieux adaptés.

« Chez les enfants, il est possible qu’on retire les amygdales, et ça va régler le problème. » Il existe aussi des prothèses dentaires, qui avancent le mandibule inférieur, ce qui peut être parfois efficace.

« La chirurgie est un dernier recours », précise l’experte, puisque c’est douloureux et assez peu efficace.

Vantant les mérites de la technologie au service des patients et de ceux qui les soignent, Josée Bergeron semble assez enthousiaste à propos des progrès de celle-ci. « Du dépistage au traitement, on peut les suivre, et si ça s’aggrave, en suivant la progression à distance, on peut intervenir très rapidement. »

 

À lire :

Partie 1 : Un mal trop commun

Partie 2 : Les dangers liés à l’apnée du sommeil

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Exclusif•Sommeil

Apnée du sommeil 2: dommages collatéraux

Deuxième texte d’une série sur ce mal qui sévit pendant qu’on dort. Ou enfin, qu’on essaie.

Obésité, diabète, AVC… et même Glaucome ou Alzheimer : l’apnée du sommeil traîne dans son sillage une panoplie de maux. Et on ne cesse d’en pointer des nouveaux.

S’il appert qu’on se trompe parfois en identifiant l’apnée de sommeil comme un problème de santé qui affecte principalement les personnes souffrant de surpoids (bien que celles-ci soient très susceptibles d’être affectées, on considère que l’apnée du sommeil obstructive est principalement causée par une certaine morphologie du visage), d’autre récentes découvertes indiquent quant à elles que les conséquences se multiplient chez les gens atteints.

Ce qu’on savait déjà

Le principal ennui avec l’apnée du sommeil, c’est qu’en maintenant la personne dans un état de sommeil superficiel toute la nuit, elle l’empêche de parfaitement récupérer.

La somnolence et la fatigue permanente sont donc non seulement les premiers symptômes qui indiquent qu’on puisse être atteint, mais ils sont aussi parmi les causes de nombreux problèmes qui vont de l’irritabilité à la perte de libido, en passant par la perte de mémoire, et même la dépression. Ajoutez à cela la gestion de l’appétit qui devient aussi problématique quand on est en déficit de sommeil. « C’est presque impossible de perdre du poids avec une apnée du sommeil non traitée, explique Josée Bergeron, inhalothérapeute spécialisée. Même qu’au début du traitement, souvent, les gens vont maigrir sans effort particulier. »

S’ajoutent enfin à ces problèmes connus une panoplie de conditions qui vont de l’hypertension à l’augmentation du risque de souffrir d’un infarctus ou d’un AVC en passant par l’angine et l’insuffisance cardiaque.

Ce qu’on sait maintenant

Dans une récente entrevue, l’ophtalmologiste Eric Tourville exposait que parmi les nombreuses causes de glaucome, il faut compter l’apnée du sommeil. « Le manque d’oxygène affecterait le nerf optique », expliquait-il, ce qui accélère sa dégénérescence, parfois jusqu’à la cécité si rien n’est fait.

Ce que confirme Josée Bergeron, ajoutant que de récentes recherches lient même la maladie d’Alzheimer à ces arrêts respiratoires multiples, qui peuvent survenir jusqu’à 60 fois l’heure chez ceux qui en souffrent. « On croit que c’est à la fois à cause du manque d’oxygène, mais aussi en raison du stress que provoque la fatigue ».

« La glycémie devient aussi très difficile à contrôler, ajoute-t-elle. Ce qui fait que le diabète compte aussi parmi les conséquences possibles. »

La plupart de ces problèmes graves sont cependant évitables, soutient-elle, à condition de traiter convenablement, à l’aide de différentes techniques (sujet de la troisième et dernière partie de cette série).

Mais encore faut-il savoir qu’on souffre d’apnée du sommeil. Or, bien que fréquente, elle est trop rarement diagnostiquée.

 

À lire :

Partie 1 : Un mal trop commun

Partie 3 : Du diagnostic au traitement

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Exclusif•Sommeil

L’apnée du sommeil : un mal trop commun

Même si, pour encore plusieurs médecins qui n’en font pas une spécialité, le surpoids est considéré comme la principale cause d’apnée du sommeil, les experts en la matière soutiennent que bien d’autres explications entrent en ligne de compte, et qu’on élimine trop de facteurs de risque si on ne s’en tient qu’au poids.

Premier article d’une série de trois sur ce mal qui sévit lorsqu’on dort. Ou enfin, pendant qu’on essaie, et qui affecte une personne sur six.

Il existe plusieurs formes d’apnée du sommeil. La centrale, la complexe, l’hypoventilation du sommeil.

« La plus commune, c’est l’obstructive, qui se caractérise par l’obstruction des voies respiratoires pendant la nuit », décrit Josée Bergeron. Elle est inhalothérapeute, spécialisée en apnée du sommeil. « Au moment où la personne affectée atteint un stade de sommeil plus profond, les voies respiratoires s’affaissent, et elle cesse de respirer. »

La réaction est instantanée. Décharge d’adrénaline qui tonifie les muscles, augmente le rythme cardiaque, et provoque un micro-éveil. À chaque épisode, la personne revient à un niveau de sommeil plus léger, donc moins réparateur. « Ça peut se produire de 50 à 60 fois l’heure », dit l’experte.

La fatigue comme indicateur

Forcément, on sera alors très fatigué pendant la journée. « Mais le surpoids, comme cause, ce n’est que la pointe de l’iceberg », soutient l’inhalothérapeute, avouant que les personnes qui souffrent d’embonpoint ne constituent plus la majorité de sa clientèle. « Moi-même, confie-t-elle, j’ai subi une chirurgie bariatrique, j’ai perdu 170 livres, et je fais plus d’apnée qu’avant. »

Josée Bergeron désigne la morphologie du visage comme principale cause, pointant du doigt les profils au menton fuyant. « Le dépistage est difficile, parce que plusieurs médecins concluent que s’il n’y a pas d’obésité, alors ce n’est pas de l’apnée. Mais il y a encore d’autres causes que celle de la forme du visage. Comme des voix respiratoires plus petites, des polypes dans le nez… »

« La principale manière de se rendre compte qu’on en souffre, c’est sûrement la fatigue », insiste-t-elle. On est somnolent pendant le jour, on se réveille en sueurs au milieu de la nuit, la libido baisse, on est irritable pendant la journée…

Alors, il est peut-être temps d’en parler à son médecin, et de réclamer des tests plus poussés, qui peuvent se faire à la maison, histoire d’en avoir le cœur net.

 

À lire :

Partie 2 : Les dangers liés à l’apnée du sommeil

Partie 3 : Du diagnostic au traitement

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Actualité•La prévention•Recherche•Sommeil

Les gens qui font des siestes sont plus heureux, plus riches et moins stressés

Par Le Journal de Québec – Faire la sieste ne fait pas que contrer les effets négatifs du manque de sommeil; elle rendrait ses adeptes plus heureux, plus riches, et moins stressés.

Plusieurs chercheurs se sont intéressés à la période de repos durant la journée. Voici les résultats de quelques études menées sur le sujet, compilés par le site de divertissement Elite Daily.

Si vous vous êtes levés du mauvais pied, il est possible de changer votre humeur en faisant une sieste de 30 minutes, selon une étude publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism.

 

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Actualité•Exclusif•Recherche•Sommeil

Votre sommeil et la pleine lune

Lorsque vous étiez jeune, et que vous dormiez mal, votre mère vous disait que la pleine lune était responsable de votre mauvaise nuit de sommeil ?

Eh bien il se pourrait fort bien que ce que plusieurs ont longtemps considérés comme une fadaise soit désormais vérifiable, et que les cycles du satellite terrien ait une influence sur nos nuits.

Scientifiquement démontré

Une  étude sur le sujet, que reprend Le Point, mais d’abord publiée dans Sleep Medecine, confirme que les sujets connaissent une plus grande quantité de nuits agitées lorsque la Lune est pleine.

En plus de répondre à un questionnaire, les sujets auraient été soumis pendant plusieurs nuits à une analyse électronique pendant leur sommeil (pouls, rythme cardiaque, activité cérébrale et musculaire), datée, permettant de suivre le cours des différentes phases nocturnes, et de comparer avec le calendrier lunaire par la suite.

Or, il appert que le nombre de sujets ayant connus de mauvaises nuits augmente considérablement les soirs de pleine lune.

Comment ça fonctionne ?

Comme le précise Le Point, un mystère demeure : pourquoi ? Plusieurs théories existent, comme les modifications de champ électromagnétique, les changements gravitationnels, ou son influence sur une sorte de rythme biologique…

Ça reste à découvrir. Mais au moins, vous pourrez pointer une coupable du doigt, au moins deux jours par mois.

Et vous pourrez dire à votre mère qu’elle avait raison.

 

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