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Techno
Exclusif•Techno

La télémédecine pour réparer le système de santé?

La télémédecine est-elle la solution à envisager pour désengorger nos urgences? À en croire certains médecins qui y consacrent une fraction de leur pratique, c’est l’évidence même.

Déjà bien implantée aux États-Unis et dans d’autres provinces canadiennes, la télémédecine fait lentement son chemin au Québec. En France, on annonçait récemment que le service qui permet de consulter un professionnel de la santé en ligne pourrait être accessible à tous dès septembre prochain.

Au Québec, ce genre de commodité est encore confidentiel, mais il gagne en popularité.

La compagnie Dialogue, fondée en 2016, connaît d’ailleurs une importante croissance, propulsée par une nouvelle ronde de financement qui lui a permis d’obtenir de substantiels fonds pour développer son produit : un lien direct avec un professionnel de la santé, en ligne, pour les employés des entreprises qui souscrivent au service à la manière d’une assurance santé. Soit en payant un tarif mensuel par employé, selon le type de couverture.

Le premier triage est effectué par des infirmières, comme à l’hôpital, mais par «chat». Puis, si nécessaire, un médecin intervient en ligne afin de poser un diagnostic, ou simplement d’envoyer le patient à l’hôpital si les données à sa disposition sont insuffisantes.

L’attrait de la télémédecine… pour les médecins

Stéphanie Moynihan a joint l’équipe de Dialogue en 2017. Médecin généraliste, elle occupe le plus clair de son temps en GMF.

«Je travaillais à la clinique d’Ubisoft un ou deux jours par semaine au moment où Dialogue a obtenu le mandat en santé pour la compagnie», relate-t-elle. On lui propose alors de poursuivre son travail en personne, à la clinique, auquel s’ajouteraient des consultations en télémédecine.

Malgré les limites concernant les données biométriques accessibles en ligne, la médecin adepte de nouvelles technologies a le sentiment que ce genre de service gagnera en popularité au fil des ans, aidé par de nouveaux outils capables de prendre la température, la fréquence cardiaque ou la pression avec précision, à partir de la maison.

«Mais en attendant, si nous travaillons avec des parents, pour leurs enfants, nous pouvons les guider pour qu’ils prennent les meilleures mesures possible. Et au besoin, nous envoyons les patients à la pharmacie, où l’on pourra prendre leur pression, par exemple.»

S’habituer à un nouveau rapport

Évidemment, l’adaptation n’est pas toujours naturelle. Et si certains patients sont intimidés par l’interface numérique, d’autres en profitent. «En santé mentale, illustre la médecin, il y a des personnes qui préfèrent la distance que permet une rencontre en ligne et se confient plus rapidement, alors que pour d’autres, c’est le contact en personne qui prime et leur permet de discuter franchement.»

Mais au-delà de ces considérations, la Dre Moynihan considère la télémédecine comme une option de plus en plus nécessaire afin d’obtenir un accès rapide à un professionnel de la santé, à une époque où les urgences sont constamment engorgées.

«On est en train d’intégrer des services dans le Grand Nord, et ça fonctionne très bien. Je ne pense pas que ça remplace la médecine en personne, et certaines conditions nécessitent qu’on voie une équipe médicale autrement qu’en ligne, mais je crois sincèrement que ça peut agir en complémentarité.»Zoom Lebron XV 15 Low

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4 trucs pour prendre congé de son téléphone

Nous regardons nos téléphones intelligents 47 fois par jour en moyenne. 82, chez les 18 à 24 ans. Comme l’écrivait si bien un journaliste du New York Times : nous entretenons une relation intime avec ces objets de communication. Nous les trimbalons partout, dormons avec eux, les consultons à tout bout de champ. Chez plusieurs, le premier et le dernier geste du jour consistent à y faire glisser les doigts et le regard.

Pour toute fusionnelle qu’elle soit, cette relation est malsaine. Selon Moment, une application qui analyse l’usage que nous faisons de nos téléphones et compte 5 millions d’utilisateurs, c’est un total de 4 heures par jour, en moyenne, que nous passons rivés à nos appareils.

Et cela nuit considérablement aux rapports humains. Les vrais. Avec des gens en chair et en os. Plusieurs études révèlent en effet que les gens s’estiment régulièrement mis de côté par leurs amis et amoureux, au profit d’une machine. Non seulement cela : nos habitudes électroniques compromettent notre forme physique, notre état mental général, nous font perdre du temps et réduisent les heures consacrées à des loisirs.

Alors, avant que nos téléphones intelligents n’asservissent entièrement notre attention, voici quelques trucs pour apprendre à nous en passer. Au moins de temps en temps.

Techno contre techno

Il existe plusieurs applications qui nous aident à mieux gérer notre temps d’écran. Certaines, comme Moment (citée plus haut), permettent de prendre la mesure de vos minutes passées en ligne. Cela pourrait bien vous mener à revoir vos habitudes et à mettre les trucs qui suivent à l’essai. Si vous souffrez de la phobie de ne pouvoir répondre à un texto, l’application d’Apple qui les bloque lorsque vous conduisez est modifiable et permet d’envoyer des messages d’«absence » à divers moments, selon vos désirs. Enfin, si vous avez le réflexe de passer en revue vos réseaux sociaux de manière maladive toutes les cinq minutes, les applis comme Freedom et Flipd permettent de les bloquer pendant certaines périodes préétablies.

Séparez-vous pour quelques instants

Anxieux à la simple idée d’avoir oublié votre téléphone sur la table de l’entrée alors que vous ne vous rendez qu’à l’épicerie et serez de retour dans 15 minutes? Vous êtes peut-être mûr pour un petit sevrage volontaire. Faites exprès de laisser votre appareil à la maison si vous allez au cinéma ou que vous faites une promenade. Réapprenez à votre cerveau à s’ennuyer et à laisser vos idées dériver librement : votre santé mentale vous en remerciera! Et pour l’épicerie, faites une liste sur un bout de papier et oubliez votre bidule chez vous.

Utilisez des rappels physiques

Vous prenez machinalement votre téléphone et l’ouvrez sans raison? On appelle cela de la navigation zombie. Avant de vous sentir aussi fringant que les morts-vivants de The Walking Dead, essayez de tromper vos réflexes en plaçant un obstacle entre votre téléphone et vous. Mettez-le dans un sac à sandwich, entourez-le d’un élastique, posez-y un post-it : n’importe quoi qui vous empêchera de le consulter de manière compulsive, afin de meubler le moindre temps mort.

Commencez par le plus simple

Retirer toutes les applis de médias sociaux de votre téléphone ne risque pas de vous prémunir contre sa surutilisation bien longtemps : vous y reviendrez. Mais si vous en désactivez les notifications qui vous préviennent de chaque «J’aime», chaque commentaire, chaque message, vous réduisez les stimuli qui mènent à l’usage abusif. Vous pouvez aussi vous donner des règles simples, pas trop contraignantes : pas de téléphone ni de tablette au lit, par exemple (placez-les hors de portée si vous les utilisez comme réveille-matin). Enfin, mettez des activités à l’horaire qui vous forcent à mieux gérer votre temps : vous en aurez moins pour errer sans but dans le monde virtuel. Si vous êtes en couple, entraidez-vous à atteindre ces objectifs. Comme pour cesser de fumer, dites à votre entourage en quoi consistent vos résolutions. Vous sentir observé vous aidera à ne pas flancher.Kids Running Shoes

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La sécurité en santé connectée

En octobre, une vaste attaque de pirates informatiques a paralysé plusieurs des plus importantes entreprises d’Internet. Pour arriver à leurs fins, les renégats du Web se sont servis de vos objets de santé connectés. Par milliers.

 L’Internet des objets. L’expression désigne l’ensemble des gadgets reliés à Internet et dont le nombre explose depuis quelques années. Qu’on pense à des caméras de surveillance sans fil, des enregistreurs numériques fournis par les câblodistributeurs, des imprimantes, des cafetières, des frigos… mais aussi une tonne de nouveautés en santé connectée. Pèse-personnes, bracelets, thermomètres, capteurs de fréquences cardiaques et moniteurs pour bébés…

En octobre dernier, lorsque les pirates se sont attaqués aux serveurs Dyn afin de paralyser l’accès à des milliers de sites Internet (dont celui du New York Times, Airbnb, Twitter, PayPal, Etsy, et bien d’autres encore), ils ont employé un maliciel incrusté dans ces objets connectés, devenus des bornes de relais, afin de mener l’attaque.

Vos objets piratés

Il existe une multitude de moyens d’infecter un ordinateur ou un objet connecté avec un maliciel (aussi connu sous le nom de malware); ce programme invisible permet à celui qui l’installe de prendre le contrôle de l’ordinateur ou de l’objet et d’en faire un zombie à ajouter à son armée.

De l’extérieur, rien n’y paraît. Une page un peu louche ouverte par mégarde permet à un maliciel comme Mirai d’entrer dans votre ordi et de se frayer un chemin dans votre réseau WiFi, jusque dans vos objets connectés, entièrement à votre insu. Ceux-ci deviennent alors des cellules dormantes, prêtes à l’attaque, sans que vous le sachiez.

Et l’air de rien, cela menace l’équilibre du Web, de l’économie. Peut-être même de l’ordre mondial. Parce que les pirates pourraient s’en servir pour lancer des attaques contre des banques, la Bourse, de grandes entreprises, et même des gouvernements.

Récemment, c’est tout le Libéria qui a été mis à genoux par Mirai.

Que peut-on faire pour se protéger?

L’attaque informatique comme Dyn consistait à inonder les serveurs de demandes de données au même moment, à l’aide de centaines de milliers d’ordinateurs et d’objets connectés. Ces serveurs opèrent comme des relais entre les adresses Internet (en mots) et les adresses IP (un numéro qui est attribué aux sites et qui constitue leur véritable adresse dans la Toile); ils ont cédé sous la pression, rendant les sites visés indisponibles. À moins d’en connaître l’adresse IP.

Sans l’Internet des objets, des attaques d’une pareille ampleur seraient impossibles, puisqu’elles nécessitent plusieurs sources de demandes simultanées.

Le principal ennui avec la sécurité des objets connectés, c’est que ces derniers émanent le plus souvent de start-ups qui n’ont pas les moyens d’améliorer leur sécurité et ne subissent aucune pression incitative (des gouvernements, par exemple) pour le faire.

De la même manière, les usagers négligent l’emploi systématique d’antivirus et font preuve d’imprudence lorsqu’ils naviguent sur Internet, ouvrant des pages douteuses qui sont potentiellement porteuses de maliciels.

Donc, en attendant que les pouvoirs publics insistent pour rendre l’Internet des objets plus étanche, la responsabilité de la sécurité du Web incombe aux utilisateurs.

Cela peut d’ailleurs commencer en exigeant des objets plus sécuritaires et en refusant d’acheter ceux qui prêtent le flanc aux pirates. Autre précaution : se munir d’un bon antivirus qui détecte les maliciels.Nike

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Exclusif•La prévention•Techno•Technologie

Avancées et périls de la santé numérique

Du 14 au 20 novembre, c’est la Semaine de la santé numérique. Occasion de faire le point sur une tendance nécessaire, tant pour l’accessibilité que la gestion des soins.

Le papier n’a peut-être pas dit son dernier mot en littérature, mais il paraît de plus en plus caduc dans nos bureaux. Particulièrement pour tout ce qui touche à la transmission de données.

Avec des médecins qui œuvrent en clinique, à l’hôpital, sur la route, et des patients qui butinent d’un centre de soins à l’autre, et d’un secteur à l’autre à l’intérieur d’un même établissement, la numérisation des dossiers médicaux et de l’ensemble de la gestion de la santé aurait dû être complétée depuis longtemps.

Or, la santé au Québec étant ce qu’elle est (publique, et donc à la fois propulsée et lestée par la bureaucratie comme par la politique), nous accusons un certain retard.

L’accès aux soins

Mais tout n’est pas noir pour autant, assure Xavier Boilard, président d’Omnimed. «Le premier pas est fait. L’objectif général est de remplacer le papier. Les gens comprennent et sont de plus en plus intéressés. Et maintenant, on embarque dans l’étape où la technologie doit permettre un meilleur accès aux soins.»

Sa compagnie produit d’ailleurs des logiciels de dossiers de patients et de prise de rendez-vous depuis un moment déjà. Elle équipe plusieurs cliniques à travers le Québec. Il comprend donc très bien la nature des enjeux des dossiers de la santé publique.

Et malgré les complications, les accrochages et les coûts exorbitants entourant de grands projets comme le Dossier santé Québec (DSQ), il constate que les choses se placent.

«Ça avance, affirme-t-il. Après avoir intégré la pharmacie et les laboratoires, on est en train d’y arrimer la radiologie. Et au lieu de documents en PDF numérisés, on transmet de plus en plus de données numériques à la base.»

Rien n’est jamais simple, cependant, et les dossiers médicaux complets (DME pour «dossier médical électronique») de même que les dossiers d’établissement constituent de vastes projets qui comportent deux importants défis.

Le premier : que les systèmes soient compatibles. «Qu’ils se parlent», comme le dit M. Boilard.

Le second : avoir sous la main une bonne équipe pour les mises à jour. «Je vois d’un bon œil que le gouvernement ait choisi la solution du partagiciel avec Cristal-Net. C’est un bon système. Son défi, toutefois, sera de conserver une équipe de programmeurs qui saura faire évoluer le code source et l’adapter, maintenir le système et innover.»

Les défis de l’avenir

Outre les grands enjeux du système de santé, auxquels s’ajoutent la sécurité des données et leur confidentialité, Xavier Boilard constate que deux courants principaux émergent en santé numérique, et exposent de nouvelles lignes de faille.

«D’un côté, il y a des compagnies qui innovent et veulent lancer des produits très rapidement. De l’autre, il y a un contre-courant qui veut mater cette innovation pour qu’elle se conforme à des standards de qualité afin d’offrir des produits sécuritaires, dont les résultats sont valides», explique-t-il.

La validité est effectivement un enjeu de taille : un cardiofréquencemètre maison dont la cueillette de données n’est pas stable n’aide en rien le traitement du patient. Au contraire, cela nuit.

«Il faut se demander ce qui est vraiment pertinent», aussi, croit le patron d’Omnimed, qui tisse des liens avec d’autres entreprises en santé, comme PetalMD, afin d’offrir aux cliniques des solutions plus complètes. «Comment gérer toutes ces données? Comment les sécuriser? Comment les employer afin qu’elles soient utiles?» Au-delà de l’enthousiasme, croit-il, comme plusieurs, la santé numérique doit avancer en se posant ces essentielles questions qui lui permettront d’éviter de graves faux pas.Men’s Tops

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Exclusif•Techno

Un premier joueur en télémédecine au Québec

L’enjeu en est un de santé comme de productivité : garder les employés au travail en leur offrant de consulter à distance pour leurs problèmes de santé. Première compagnie à offrir le service au Québec, dialogue.co se bute à très peu de résistance. La médecine virtuelle – ou télémédecine – est là pour rester.

Mise sur le marché il y a quelques semaines seulement, l’application québécoise dialogue.co risque de rapidement trouver de nombreux preneurs. L’application permet aux employés d’une entreprise qui y souscrit de consulter en première ligne une infirmière, d’abord par texto ou chat. Puis, si nécessaire, par vidéo. Toujours à l’aide d’un téléphone intelligent. «Selon les besoins, l’infirmière va ensuite rediriger le patient vers un médecin généraliste ou le spécialiste approprié», explique Cherif Habib, cofondateur de l’entreprise.

Suivre le modèle des assurances collectives

Les conseils médicaux à distance n’ont rien de nouveau. Jusqu’ici, il s’agissait essentiellement de services téléphoniques. Dialogue.co y ajoute la vidéo. Et une pléiade de spécialistes, allant des nutritionnistes aux psychologues en passant par les dermatologues et les pédiatres.

Le service n’est offert qu’aux entreprises, qui y abonnent leurs employés. «On s’est basés sur le modèle des assurances collectives, expose M. Habib. À 10 $ par mois par employé, nous croyons que l’investissement sera rapidement rentabilisé parce qu’il permettra de réduire l’absentéisme pour cause de maladie.»

«Souvent, poursuit-il, quand on arrive en clinique, quelqu’un nous accueille, puis on doit attendre longtemps avant de voir un médecin, ou d’aller au triage. Avec notre application, cette étape se fait rapidement, et on peut déterminer si d’autres soins ou une consultation plus approfondie sont nécessaires. Nous voulons aussi embaucher des infirmières praticiennes spécialisées, ce qui va ajouter une autre couche de profondeur à nos services.»

Efficacité éprouvée

Si le service est tout nouveau ici, il existe depuis assez longtemps ailleurs en Occident pour avoir démontré sa viabilité. Et dialogue.co s’est assuré de profiter de cette expertise en s’adjoignant les services du grand patron et du principal conseiller médical de la compagnie Medeo. Les deux pointures font partie de cette aventure de télémédecine en Colombie-Britannique depuis quatre ans. «Ils sont membres de notre comité consultatif», précise M. Habib.

(À lire à ce sujet: cet article de Fortune est très intéressant, car il montre comment le rapport entre patients et médecins est positivement modifié par la télémédecine et comment le système de santé peut y trouver un nouveau modèle de fonctionnement).

Quant à la résistance que peut rencontrer son application, l’homme d’affaires souligne que le Collège des médecins s’est prononcé sur la question en 2015 et que sa compagnie suit scrupuleusement les lignes de conduite proposées par les professionnels de la santé.Sneaker Release Dates 2019

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Exclusif•La psychologie•Santé mentale•Techno

Apprendre à décrocher du travail

Dans un monde où le travail nous définit, imprègne notre identité et s’avère une importante source de valorisation, en décrocher est de plus en plus difficile. La période des vacances estivales est l’occasion de réfléchir à la manière que nous avons de laisser le travail envahir notre vie le reste de l’année.

La conversation débute par une série de remarques éclairantes. Le psychologue Marc-André Dufour suggère que, dans un univers hyperconnecté, décrocher est plus difficile qu’auparavant. «Si on opère de la machinerie, et que l’engin n’est pas à côté de nous, forcément, c’est plus facile de l’oublier. Avant, les ordinateurs et leur contenu restaient au bureau.» Désormais, le bureau nous suit partout. Dans une économie de savoir et une société obsédée par la performance, les téléphones intelligents peuvent rendre impossible le décrochage du travail.

«Il faut comprendre que notre système nerveux n’est pas conçu pour être sollicité en permanence», expose le psychologue. Il faut donc lui donner une pause.

Réflexion sur le travail

«Sauf que prendre des vacances, ce n’est pas donné à tout le monde. Souvent, le pigiste, l’entrepreneur qui n’a pas les moyens d’engager quelqu’un pour le remplacer ou le nouvel employé qui n’a pas encore droit à des vacances payées ne peuvent pas s’absenter», souligne-t-il.

Alors on fait quoi?

Marc-André Dufour suggère que les vacances, c’est aussi un état d’esprit. Une manière de concevoir sa vie en dehors du travail, d’être en mesure de se donner du temps pour soi, de s’éloigner un peu le soir, les fins de semaine, de décrocher par petits morceaux de temps qu’on reprend pour soi.

«L’esprit a besoin d’espace, donc de temps, pour vagabonder, s’égarer, régler des choses.» Si on est toujours dans le travail, on n’a pas le loisir de laisser nos pensées reprendre leur souffle, en quelque sorte. «C’est comme pour le sport. Le corps doit prendre du repos, l’esprit aussi», abonde le psy.

Déconnexion

Et pour ceux qui ont la chance de prendre de réelles vacances, il faut évidemment faire de même et s’arranger pour qu’elles soient bien réelles, justement.

Dufour prodigue ainsi quelques trucs.

«D’abord, vérifier qu’on a bien programmé un message d’absence indiquant le nom d’une personne-ressource à joindre en cas de besoin.» S’agit de s’assurer qu’on n’aura pas à intervenir ou à angoisser parce qu’on a oublié de bien attacher les ficelles des dossiers en cours avant le départ.

Ensuite, si possible, on coupe les ponts. «Il y en a qui, s’ils voient apparaître un courriel du bureau sur leur téléphone, ne seront pas capables de ne pas l’ouvrir, dit le psychologue. Alors, si possible, on désactive la messagerie du bureau.»

Enfin, notre expert en santé mentale suggère de prévoir une journée de mise à jour au retour plutôt que de gâcher la fin de ses vacances. «Il y en a qui prennent la dernière journée de congé pour lire leurs courriels et y répondre. Pourquoi ne pas attendre de retourner au travail pour travailler?» Après tout, chaque jour de repos devrait être consacré… au repos.Nike

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Exclusif•Techno

La biométrie en santé numérique

La captation, la transmission et l’interprétation des données biométriques sont des enjeux de taille en santé numérique. Trois nouveaux produits, destinés au milieu hospitalier, aux individus et aux enfants, témoignent de l’effervescence dans ce domaine.

Une caméra de signes vitaux

Philips a récemment dévoilé sa nouvelle création destinée au milieu de la santé : une caméra qui, sans contact avec le patient, permet d’obtenir des données biométriques précises.

On parle ici de saturation de l’oxygène dans le sang, de pouls ou de capacité respiratoire, dont les données sont captées depuis l’autre côté d’une pièce, comme dans la vidéo ci-dessous.

Les signes vitaux qui sont mesurés grâce à cette caméra sont habituellement collectés en temps réel par des appareils (liés à des électrodes par des fils) qui peuvent s’avérer intrusifs pour certains patients. Les avantages de ce système sont donc multiples : soulager l’inconfort qui rend le sommeil difficile pour un patient, alléger la tâche ardue de mesurer les signes vitaux d’un grand brûlé, etc.

La précision des outils de MagniWare

En entrevue au magazine numérique TechCrunch, les fondateurs de la compagnie torontoise MagniWare s’avèrent d’une rafraîchissante candeur lorsqu’ils exposent qu’ils ont été ralentis par leur volonté de proposer des outils fiables et des applications qui s’élèveraient au-dessus de la mêlée en matière de mieux-être.

Après s’être aventurés, de manière peu heureuse, sur le terrain des technologies biométriques, les fondateurs de MagniWare ont choisi d’utiliser des technologies existantes. Lire ici : les capteurs de votre téléphone portable.

Leur application Rthm permet de faire le suivi du rythme cardiaque et de quelques données biométriques de base. Elle propose aussi une myriade de conseils santé, un journal, de la méditation comme de la surveillance du sommeil, le tout gratuitement. Le modèle d’affaires de Rthm repose sur l’analyse génétique payante qu’elle propose à ses utilisateurs : une étude permettant d’ajuster ces conseils selon le profil de leur ADN. Sont-ils plus à risque de développer des maladies cardiaques, par exemple? Si c’est le cas, sans le souligner explicitement puisque cela serait inutile (après tout, il ne s’agit pas d’un diagnostic, mais d’une probabilité accrue de développer une maladie), l’application resserre ses conseils santé afin d’être en phase avec cette découverte.

Des peluches qui «surveillent» les enfants

Les toutous de vos enfants pourraient désormais détenir des superpouvoirs bien réels.

Cela, à condition qu’ils proviennent de la marque The Guardian Animals, lancée en Croatie, puis développée à Londres et en Californie. Qu’il s’agisse du lion, de l’ourson ou de la girafe, chacun possède des capteurs qui permettent de mesurer plusieurs signes vitaux des bébés.

La compagnie qui a lancé la ligne de peluches, ID Guardian, est déjà spécialisée dans la fabrication de capteurs biométriques ou destinés à l’Internet des objets. Ses produits ont déjà prouvé leur fiabilité, et l’application qui transmet les données recueillies par les toutous permet de les interpréter et d’offrir un minimum de contexte afin de ne pas alarmer inutilement les parents à la moindre modification.Levis X Jordan 6

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Exclusif•Santé cardiaque•Techno

Icentia révolutionne l’électrocardiogramme

En remplacement du traditionnel holter, la compagnie de Québec Icentia propose un patch qui résout tous les problèmes liés à l’utilisation d’une technologie vieillissante et encombrante.

Parmi la panoplie du cardiologue, le holter est l’appareil qui lui permet d’effectuer un diagnostic qui repose sur une observation à moyen et long termes.

S’il soupçonne chez le patient un problème cardiaque comme la tachycardie, il en prescrira l’usage. Même chose pour l’ensemble des irrégularités dans les battements cardiaques (bradycardie, extrasystoles, etc.), de même que pour la détection de signes plus discrets de maladie coronarienne.

Appareil encombrant

Pour prendre des mesures exactes, qui s’étendent sur plusieurs jours et permettent d’analyser le comportent du cœur pendant la nuit, le cardiologue prescrira le port d’un holter.

L’appareil est muni d’électrodes qu’on colle sur la poitrine et qui sont reliées par fils à une boîte de la dimension d’un petit baladeur à cassette (si vous avez l’âge de porter un holter, vous vous souvenez des cassettes). Il permet de faire l’électrocardiogramme du patient en colligeant toutes les données nécessaires, données qui seront ensuite téléversées dans un logiciel afin d’en faire la lecture et l’analyse.

L’appareil est cependant encombrant. Il gêne le mouvement, le restreint parfois, et doit être retourné par le patient à l’hôpital ou à la clinique.

Collez, portez, envoyez

La compagnie technologique de Québec Icentia est parvenue à régler l’ensemble de ces problèmes en créant une option révolutionnaire au holter.

Le CardioSTAT est un système de monitorage prolongé qui ressemble à un patch de quelques centimètres de longueur (140 mm x 32 mm x 5 mm). Ses électrodes, placées à même l’endos du patch, sont collées sur la poitrine, puis on n’a plus à s’en soucier. Il prend peu d’espace, est presque invisible, ne comprend ni fils ni boîte.

«Mieux encore, expliquait le PDG d’Icentia, Pierre Paquet, lorsqu’on l’a croisé lors de l’événement de Québec de l’Observatoire santé de Cossette le 1er juin, les patients n’ont qu’à retirer le CardioSTAT une fois la durée d’analyse terminée, puis ils nous l’envoient par la poste.»

Les techniciens d’Icentia extraient les données, les analysent et les envoient au cardiologue.

«Il n’y a aucun besoin de wifi, d’une application ou autre chose du genre», précise Pierre Paquet. Les personnes âgées qui ne sont pas familières avec les nouvelles technologies ne se sentiront donc pas larguées et n’auront pas besoin d’utiliser d’autre moyen de communication que la poste traditionnelle.

En plus d’être simple d’utilisation, le CardioSTAT permet un monitorage de plusieurs jours, voire d’une semaine. La compagnie croit qu’elle détient là le moyen de détecter la fibrillation auriculaire, cause des principaux accidents vasculaires cérébraux.adidas

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Exclusif•Techno

Le Mi Band 2 et l’ère des objets connectés accessibles

Dans un marché saturé de bracelets connectés, le Mi Band 2 de Xiaomi pourrait changer la donne. À condition d’être à la hauteur de ses prétentions, malgré son bas prix et la mauvaise réputation qui le précède.

Parmi les objets connectés les plus populaires, les bracelets de suivi des fonctions vitales occupent le haut du pavé. En 2015, aux États-Unis, les ventes de ces activity trackers ont doublé comparativement à l’année précédente.

Cela, malgré l’arrivée sur le marché de la populaire montre d’Apple et la hausse du prix moyen de ces bracelets, qui a passé la barre des 100 $ US.

Et toujours aux États-Unis, Fitbit détenait l’an dernier 80 % du marché.

C’est ici qu’arrive, non sans fracas et la possibilité d’ébranler cette domination, l’annonce par la compagnie Xiaomi de la sortie de son nouvel émule de Fitbit, le Mi Band, offert à moins de 30 $ US.

À condition que Xiaomi livre la marchandise, puisque les performances n’ont pas toujours été au rendez-vous pour ses produits. Et leur faible coût n’est pas un sauf-conduit pour livrer un outil aux données imprécises, comme c’était parfois le cas autrefois.

Avec ce troisième modèle (contrairement à ce que laisse entendre son nom) de son bracelet connecté, la compagnie souhaite se refaire un nom: écran plat OLED à l’épreuve des égratignures, meilleure précision des données, nouveau bracelet de silicone plus confortable (offert, comme par le passé, dans une panoplie de couleurs vives) et application revampée comptent parmi les améliorations apportées au gadget.

Si le Mi Band 2 est à la hauteur des exigences des clients, il pourrait être ce que le milieu des bracelets connectés attendait. Ou redoutait, c’est selon. Puisqu’il pourrait s’emparer du marché. Voire le faire exploser.

Créer le mouvement

Malgré l’immense popularité des bracelets, ils n’ont pas encore obtenu l’adhésion des masses, contrairement au téléphone portable.

Simple affaire de prix?

Difficile à dire. Mais il n’est pas impossible que ce nouveau produit de Xiaomi, ou d’autres de gamme analogue, permette de démocratiser l’usage des bracelets, en fédérant les consommateurs sceptiques qui refusent encore de dépenser une centaine de dollars pour un appareil dont ils ignorent s’ils voudront, à long terme, continuer de l’utiliser.

Une question qui ne se pose pas à propos des téléphones intelligents.

Car, outre de séduire un nombre plus important de consommateurs, le plus grand défi des fabricants de bracelets est de juguler l’hémorragie de démissionnaires : aux Etats-Unis, le tiers des personnes ayant acheté un objet connecté qui se porte sur le corps en ont abandonné l’usage avant six mois. Pire encore : la moitié des Américains qui se sont procuré un de ces objets l’ont éventuellement laissé tomber.

À plus de 100 $, c’est ennuyeux. Mais essayer un bracelet pour le tiers du prix devient non seulement intéressant, cela peut constituer une voie d’introduction au monde des objets connectés pour les consommateurs plus réticents.

Le Mi Band 2 sera mis en vente au cours des prochains jours en Chine, puis de par le monde à la mi-juin.Nike Jordan

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Exclusif•Les médicaments•Techno

Médecine de précision, santé mentale en pharmacie et entraîneurs pornographes

Des données pour mieux prescrire, des pharmaciens qui veulent détecter et soigner la maladie mentale et des pornographes qui promeuvent la mise en forme par le sexe. Voilà pour vos nouvelles en technologies de la santé.

Médecine de précision

Selon le magazine Nature, les 10 médicaments les plus prescrits et vendus aux États-Unis ne sont véritablement utiles que chez 1 patient sur 25. Cela comprend ceux qui ne les prennent pas. Quant à ceux qui suivent la posologie, ces médicaments ne sont utiles que chez seulement 1 patient sur 4. Pour les statines, utilisées afin de réduire le taux de cholestérol, c’est 1 sur 50. Et toujours selon Nature, en raison de la manière dont le monde médical détermine ce qui fonctionne ou non pour un patient, à l’aide d’études trop larges, donc imprécises, les médecins mettent parfois la santé de certaines personnes en péril.

C’est ici qu’intervient la compagnie néo-zélandaise Orion Health. Elle a déjà compilé des centaines de milliers de dossiers médicaux. Son objectif est d’amasser, pour chaque patient, la totalité de son historique médical, de même que les facteurs externes qui peuvent expliquer son état. Comme son environnement, par exemple.

Non seulement cela permettrait aux médecins de détenir un bagage d’information hors du commun au moment de prescrire un médicament, mais mettre ces données à la disposition de chercheurs (de manière anonyme) pourrait aussi entraîner des avancées incroyables dans le développement de nouveaux médicaments, de même que dans les ajustements à apporter à ceux qui sont déjà prescrits.

De son côté, Orion offre déjà une plateforme sécuritaire en infonuagique (cloud). Et la compagnie, déjà profitable, investit le tiers de ses bénéfices en recherche afin de faire avancer son projet.

Walgreens veut jouer un rôle en santé mentale

Il n’y a pas qu’au Québec que les ressources en santé mentale sont insuffisantes. Aux États-Unis, où l’on fait face au même problème, des solutions émergent afin de détecter les personnes atteintes et de leur procurer l’aide requise.

Ainsi, les pharmacies Walgreens, en collaboration avec Mental Health America, proposent sur leur site Web un formulaire afin d’identifier les personnes souffrant de maladie mentale pour ensuite les informer des ressources vers lesquelles elles peuvent se tourner.

La compagnie se défend de chercher à simplement fédérer les patients en santé mentale dans ses pharmacies afin de leur vendre des médicaments, même si le doute persiste quant à ses intentions; Walgreens détiendra ainsi des données sur des personnes qu’elle pourrait éventuellement cibler pour les convertir en consommateurs.

Le géant américain de la pharmacie a donc eu la bonne idée d’inclure dans son formulaire un lien vers un service de téléthérapie, où les patients pourront trouver une aide autre que pharmaceutique.

Le sexe pour se mettre en forme

Au rayon des étrangetés – et des coups d’éclat publicitaires –, l’agrégateur de vidéos pornographiques Pornhub a annoncé qu’il lancera une application de mise en forme réservée à l’acte sexuel. Oui, vous avez bien compris. Pornhub fournira une ceinture de type cardiofréquencemètre, liée en temps réel à une application. Cette dernière proposera une série de positions en indiquant lesquelles permettent de brûler un maximum de calories. Et lors de la «performance», elle collectera les données.

Malheureusement, Pornhub semble (encore) confondre la réalité avec le fantasme, puisque ses exercices se basent sur des rapports sexuels de 30 minutes, alors que la durée moyenne, dans la réalité, se situe autour de 7 minutes.Nike React Element 87

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