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Techno
Exclusif•Techno

Greybox et l’importance de la certification

Après des mois passés en retrait, la start up québécoise Greybox s’apprête à commercialiser ses produits et services. Sa manière de s’élever au-dessus de la mêlée : la certification médicale.

Au sein du bouillonnant portrait des technologies de la santé connectée, il appert que deux lignes de force se dessinent. D’abord, la fiabilité des produits. Ensuite, leur certification médicale.

Certaines compagnies l’apprennent à leurs dépens. Comme Theranos.

D’autres ont compris plus tôt que la rentabilité de leur entreprise passait avant tout par un maillage serré avec le milieu de l’expertise médicale.

C’est le cas de Greybox, qui a choisi de concentrer la majeure partie de ses activités sur un produit. «Au départ, on a eu jusqu’à neuf dispositifs, raconte le président et fondateur Pierre Bérubé. Mais ce dont on s’est rendu compte, c’est qu’il fallait qu’ils soient non seulement fiables, mais certifiés. Donc on a tout misé sur notre semelle.»

Celle-ci est connectée et permet d’obtenir, en temps réel, une foule de données qui sont ensuite analysées par des algorithmes, mais aussi des professionnels de la santé. «Il y a toujours un humain dans ce qu’on fait», assure M. Bérubé.

Pour le suivi des aînés

La clientèle visée pour ce produit est de 65 ans et plus. L’objectif : assurer une bonne forme physique chez les personnes plus âgées pour les maintenir à domicile le plus longtemps possible en assurant une collecte de données en temps réel. Ce qui permet même de prévenir les accidents, comme les chutes, à l’aide d’algorithmes qui analysent l’équilibre et la posture grâce aux semelles connectées.

L’offre – qui s’adresse aux particuliers comme aux professionnels de la santé – comprend aussi un volet de suivi médical à distance pour les personnes ayant subi une fracture de la hanche. Et tout est pris en considération, les données recueillies permettant d’offrir un programme complet de réhabilitation, de même que des contenus qui permettent au patient de rester motivé et de bien comprendre les étapes de sa guérison.

«On était un peu en retrait depuis trois ans parce qu’on travaillait à valider, avec des centres universitaires, la fiabilité de notre produit. Là, nous arrivons en phase de commercialisation, donc on risque d’entendre beaucoup parler de Greybox au cours des prochains mois», annonce le créateur.

Mais si Greybox s’est concentré sur sa semelle, il n’a pas pour autant laissé de côté ses autres activités. La compagnie offre donc aussi des services aux entreprises et aux particuliers afin d’évaluer la santé générale, de faire des suivis médicaux et de mettre en contact différentes bases de données, comme des dossiers médicaux personnels.

«Nous voulons mettre le consommateur en lien avec le bon professionnel afin qu’il obtienne un suivi approprié à son état ou à sa maladie, termine l’enthousiaste président. Qu’il s’agisse de santé mentale, de pression artérielle, de contrôle de la glycémie, de sommeil, de réadaptation, les professionnels de la santé avec lesquels nous travaillons peuvent proposer un programme approprié.»Air Jordan XX9 29 Shoes

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Examens médicaux•Exclusif•Santé générale•Techno

Imagerie médicale et réalité virtuelle

La réalité virtuelle s’en vient chez votre médecin. Grâce à différents produits en développement, le praticien pourra bientôt explorer votre corps sous tous les angles, simplement en penchant la tête pour voir sur le côté, ou en dessous d’un organe. Fini les secrets.

Des compagnies américaines comme Surgical Theater, Realview et Echopixel travaillent à révolutionner la manière de faire et de consulter de l’imagerie du corps humain.

Cette dernière a récemment reçu l’approbation de la FDA afin de commercialiser sa technologie au sud de notre frontière. Selon les études cliniques menées par l’entreprise, son invention améliorerait considérablement la capacité de nombreux médecins à repérer des problèmes de santé.

Hybride 3D et RV

Il ne s’agit pas d’une technologie «disruptive» (qui finirait par remplacer complètement le modèle actuel), mais bien d’un nouvel outil pour mettre en valeur les connaissances des médecins et améliorer leur efficacité.

Quelque part entre la 3D et la réalité virtuelle, le produit permet de capter des images du corps, puis d’en faire une image en trois dimensions que l’on peut manipuler. Donc la faire pivoter, l’agrandir, et même en isoler des parties afin de mieux les analyser.

Le médecin n’a pas à enfiler un casque de type Oculus. Des lunettes 3D du genre de celles qu’on vous distribue au cinéma suffisent à scruter un organe jusque dans ses plus discrets replis.

Efficacité augmentée

En troquant les scans traditionnels pour ceux-ci, les médecins pourront désormais accéder plus facilement à des organes minuscules, particulièrement chez les nouveau-nés.

C’est un outil qu’affectionneront les chirurgiens, puisqu’ils pourront en tirer des images à emporter en salle d’opération pour faciliter leur procédure.

La compagnie, qui vise désormais les marchés européen et asiatique, a récemment levé plus de 5 millions de dollars en financement. Elle offre aux hôpitaux des abonnements à son service pour 25 000 $ par an.

Echopixel argue que son produit démultiplie la productivité des médecins en leur permettant de faire des analyses complexes en quelques minutes plutôt qu’en une heure.

Si c’est bien le cas, son produit risque de trouver facilement preneur, et de s’avérer rapidement rentable pour les établissements de santé.Originals Prophere

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Exclusif•Santé générale•Techno

Une application, un gadget et une découverte

Familiprix a son appli pour lutter contre le diabète

C’est la troisième application gratuite pour la chaîne de pharmacies québécoise : une plateforme entièrement destinées aux personnes souffrant de diabète.

Sans être révolutionnaire, elle a comme principal mérite d’être en français et de répondre à la culture locale, en particulier grâce à sa collaboration avec le magazine Coup de pouce, qui fournit aux utilisateurs un carnet de recettes appropriées pour les personnes atteintes de cette maladie.

Sinon, elle comprend un journal qui permet de noter les variations de sa glycémie; on peut aussi y inscrire ses activités physiques et faire le suivi de son poids.

Ce sont des outils pratiques, très utiles, qui existent ailleurs. Mais l’interface de l’application de Familiprix, conçue par Mirego, est impeccable, facile d’utilisation, et s’avère une fidèle compagne dans la lutte contre cette maladie qui touche des milliers de Québécois. C’est déjà beaucoup.

Calculer votre «âge interne», ça fonctionne?

La start-up canadienne iHeart propose un gadget maison et une application qui permettent de donner la mesure de la souplesse des tissus internes, afin de déterminer si les habitudes de vie d’une personne la font vieillir prématurément. Ou pas.

Le principe est le suivant : un capteur est enfilé sur l’index afin d’analyser les battements cardiaques du sujet. Selon l’inventeur du iHeart, cela permet de déterminer la souplesse de l’aorte, un indicateur de la santé générale à un moment donné.

L’ennui, comme le montre un auteur de Motherboard, un site frère de Vice, c’est qu’une simple nuit où l’on manque de sommeil et un excès de boisson peuvent temporairement faire de vous un vieillard instantané. Et si cette invention permet de mesurer l’effet de petits gestes sur la santé globale, on devine aussi qu’elle peut créer une forme de dépendance malsaine qui n’est guère plus utile que de se peser trois fois par jour.

Les bienfaits du sport en 10 minutes seulement

Si cette plus récente étude est fiable, vous ne pourrez plus jamais dire que vous n’avez pas le temps de vous entraîner.

Menée à l’Université McMaster, à Hamilton en Ontario, la recherche aurait démontré que 1 minute d’effort très intense accompagnée de 10 minutes d’effort modéré aurait le même effet bénéfique sur la santé que 50 minutes d’effort aérobique.

Vous avez bien lu : 10 minutes. Échauffement compris. En tout, il suffit de faire trois sprints à plein régime de 20 secondes chacun, séparés par 2 minutes de repos actif. Les 10 minutes incluent 2 autres minutes de mise en jambes au début, et 3 minutes de retour au calme par l’exercice lent à la fin.

Une étude précédente du même groupe de chercheurs avait déjà démontré l’efficacité d’une telle méthode. Cette fois, ils sont parvenus à montrer qu’elle est aussi efficace que 50 minutes d’effort à intensité moyenne.

Selon Martin Gibala, un des chercheurs de l’étude, la technique fonctionne avec n’importe quel exercice.Popular Off-White

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La prévention•Techno

Ovulation, menstruations… et applications

Par La Presse – Certaines veulent prédire leur fenêtre de fertilité. D’autres veulent éviter de se faire surprendre par le début de leurs règles. D’autres, encore, veulent comprendre ce qui se passe dans leur corps au jour le jour. Ces femmes ont un point en commun : elles utilisent une application pour suivre leur cycle menstruel. Et elles sont de plus en plus nombreuses à le faire.Air Jordan

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Alimentation/ nutrition•Exclusif•Techno

Techno santé : toujours du nouveau

Revue de nouveautés en santé avec de la bière qui se mange, des dermatologues qui donnent des consultations par téléphone intelligent et des technos qui permettent aux hôpitaux d’économiser.

Nutrition : manger de la bière

Lorsque les brasseurs en ont terminé avec la fermentation de la bière, ils doivent se débarrasser des grains qui entrent dans la composition de celle-ci, normalement considérés comme bons à jeter. Après analyse, une compagnie américaine a réalisé que ces grains, lors de la fermentation, sont transformés pour être privés d’une bonne partie de leurs glucides. Ils sont cependant une étonnante source de protéines et de fibres. Des sortes d’amandes bioniques.

Cette compagnie se nomme ReGrained. Son slogan : «Mangez de la bière».

Quatre-vingt-cinq pour cent de ses produits sont constitués de grains ayant servi à la fabrication de bière, donc recyclés. Une solution santé, écologique, que la compagnie a lancée grâce à une campagne de sociofinancement sur Kickstarter.

Une app qui permet de consulter un dermatologue

Si le Québec piétine, plusieurs pays ont pris les devants en matière de télémédecine. Epiderm, une start up française, propose de mettre des patients en contact avec des dermatologues à l’aide d’une application simple.

Suffit de prendre une photo de la lésion, et en moins de 48 heures, le médecin vous revient avec un avis médical. La consultation coûte 15 euros (environ 22 $CAN) et permet d’avoir des échanges ultérieurs avec le médecin pendant 7 jours.

La techno qui fait économiser le système de santé

La nécessité est la mère de l’invention. Ainsi, l’avènement de l’Affordable Care Act (mieux connu sous le nom d’Obamacare) force les services de santé à réclamer à leurs fournisseurs des technologies qui permettent d’offrir des soins à moindre coût sans rogner sur leur qualité.

L’ECRI Institute, aux États-Unis, se penche – de manière autonome et non partisane – depuis plus de 50 ans sur les solutions les plus efficaces en matière d’amélioration des soins de santé. Là-bas, on prévoit que l’année en cours devrait voir l’introduction de plusieurs nouveautés ou l’adoption massive de certaines technologies jusqu’ici marginales afin que les hôpitaux puissent parvenir à leurs fins.

Des stimulateurs cardiaques (pacemakers) 10 fois plus petits que les conventionnels, des solutions pour les communications confidentielles sur téléphone portable, quantité de capteurs personnels miniatures, de la chirurgie robotisée et des systèmes de préservation d’organes plus sensibles qui échappent parfois au don en raison de leur fragilité comptent parmi les solutions proposées par l’institut sans but lucratif.

D’ailleurs, ici, c’est la Semaine du don d’organes. Avez-vous signé votre carte?nike

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Exclusif•Santé mentale•Techno

Le robot psychologue

Dans la foulée du passage d’Alexandre Taillefer à Tout le monde en parle, l’urgence de répondre aux criants besoins en santé mentale revient sur la sellette au Québec. Pendant ce temps, aux États-Unis, une vedette du football s’associe à des entreprises technologiques afin d’améliorer l’accessibilité des soins en la matière grâce à l’intelligence artificielle.

L’entrevue avec Alexandre Taillefer à Tout le monde en parle a peut-être provoqué un scandale médiatique qui a mené à beaucoup de débats qui n’avaient rien à voir avec le sujet de l’entretien, mais au-delà, elle a permis de ramener à l’avant-plan l’importance de la santé mentale dans une société qui semble vouloir évacuer ce volet majeur de la santé générale.

La maladie mentale relève encore du tabou, a fait remarquer l’homme d’affaires. C’est d’autant plus vrai dans une société de performance où la moindre faiblesse fait figure d’échec. Sans parler de l’idée de la folie – ce terme péjoratif qui stigmatise la maladie mentale – qui effraie et fait fuir les proches.

Des vedettes et des techs

Lorsque des figures médiatiques viennent parler publiquement de la douleur qu’elles ressentent alors qu’elles-mêmes ou leurs proches souffrent de maladie mentale, cela contribue bien sûr à changer les perceptions.

Parmi celles-là, le receveur de passes des Jets de New York Brandon Marshall a décidé d’aller plus loin encore et de chercher des solutions d’aide.

Celui qui a reçu un diagnostic de personnalité limite en 2011, après avoir été brièvement traité à l’externe dans une clinique psychiatrique, a cofondé avec son épouse Project 375. En gros, l’organisme opère comme un outil de sensibilisation assez conservateur, mais cela s’apprête à changer, puisque Marshall souhaite exploiter la possibilité de joindre ses forces à celles d’entreprises technologiques qui œuvrent déjà dans le milieu de la psychologie. Principalement à l’aide de l’intelligence artificielle.

Limité mais utile

Comme le notait un chercheur dans un récent article publié ici, la psychologie clinique n’est pas encore à l’heure de l’ubérisation.

Reste que l’intelligence artificielle est déjà entrée de plain-pied dans cet univers. Et si les services ne sont pas personnalisés, ils sont d’une efficacité redoutable et permettent à une grande quantité de personnes souffrantes d’avoir accès à une écoute et à des conseils de base.

Parmi les compagnies approchées par le joueur de football professionnel, X2AI propose déjà un robot, prénommé Tess, qui serait capable de soutien psychologique important.

Le système est vraiment impressionnant : pas besoin d’app, suffit d’écrire à Tess par SMS, Facebook Messenger ou un simple navigateur Internet. Tess entretient la conversation avec les utilisateurs.

Essayer

Sans affirmer que son service est aussi fiable et efficace qu’une rencontre humaine, X2AI insiste sur l’idée que Tess est un système accessible en tout temps, gratuit, simple d’utilisation, et qui améliore l’accessibilité aux soins de santé. Bien qu’il soit sans doute dénué du jugement d’un véritable professionnel, et moins outillé, Tess peut répondre à des milliers de personne chaque jour. Des individus qui vont mal et qui, autrement, ne recevraient probablement aucune aide.

Peut-être cela peut-il provoquer des dérapages. C’est à prévoir.

Mais une question se pose tout de même : à une ère où les services de santé physique pèsent déjà sur les finances publiques et même individuelles, les technologies pourraient-elles répondre au moins en partie aux besoins croissants de gens en détresse que personne ne semble en mesure d’aider, faute de soins accessibles?

La réponse de Brandon Marshall ressemble à quelque chose comme : ça vaut la peine d’essayer.ADIDAS

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Actualité•La prévention•Techno

Réalité virtuelle, attention aux yeux!

Par Le Devoir – Une grosse fatigue visuelle, la lumière bleue potentiellement toxique : les casques de réalité virtuelle, qui se démocratisent, ont leurs défauts.

Oculus Rift de Facebook, Gear VR de Samsung, Vive Pre de HTC ou encore PlayStation VR de Sony… Tous les poids lourds de la réalité virtuelle commercialiseront leurs produits en 2016. Très attendus, ces casques promettent de nouvelles expériences de jeu vidéo et de cinéma en 3D et à 360 degrés en immergeant l’utilisateur dans un monde virtuel, son champ de vision étant réduit à un écran placé sur son nez.Womens Running Shoes

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Sport et activité physique•Techno

Jogg.in, un réseau social pour les adeptes de la course à pied

Par Le Journal de Québec – La plateforme Jogg.in, qui a l’ambition de faire de la course à pied un sport collectif en mettant des coureurs en relation, a officialisé son implantation au pays dans le cadre de l’événement «Web à Québec», qui avait lieu ces derniers jours.

De nombreux coureurs ressentent régulièrement de la frustration à courir seul, contraints, par exemple, par leurs horaires de travail ou leur vie de famille. Ce que propose ce «Airbnb pour coureurs», c’est d’inviter ceux qui le veulent et le peuvent à partager occasionnellement une séance d’entraînement. N’importe quel abonné peut s’inscrire et rejoindre le ou les participants.

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Exclusif•Techno

L’actualité de la santé connectée

Bracelet pour diabétiques

Des développeurs sud-coréens croient avoir inventé la solution la plus confortable et pratique pour les diabétiques. Leur bracelet est muni d’un système d’analyse de la transpiration qui permet d’évaluer le taux de glucose dans le sang en temps réel. La circuiterie en graphène et en or mesure la température, s’y ajuste au besoin, et fait la collecte de données qui peuvent ensuite être transmises à un médecin.

Besoin d’insuline? Des micro-aiguilles, dans le bracelet, en injectent dans le corps si nécessaire.

Travailler assis, debout… peu importe

L’ennui avec les études liées à la santé, c’est qu’elles sont régulièrement déboutées par la suite.

Il y a environ un an, on nous annonçait en grande pompe que «sitting is the new smoking»; des études concluaient en effet qu’il valait mieux alterner entre les positions assise et debout au travail afin d’améliorer sa santé. Quantité d’objets connectés et d’applications ont été lancés afin de faire se lever les travailleurs de bureau. On prédisait même que la chose aurait un impact majeur sur la mortalité, les maladies chroniques comme le diabète…

Or, une méta-étude du Cochrane Database of Systematic Reviews a passé en revue les études en question. Sa conclusion : elles étaient grandement faussées par des lacunes méthodologiques, entre autres.

Une autre étude, beaucoup mieux documentée, menée auprès de plus de 5000 personnes sur une durée de 16 ans, nous dit ceci : oubliez le travail debout, c’est de la frime. Allez plutôt marcher, courir, patiner, rouler. Le mouvement, c’est la santé.

Encore Apple, encore la santé

Fort du succès du Research Kit, lancé dans la foulée de l’introduction de l’Apple Watch, le géant informatique de Cupertino a décidé d’offrir une plateforme en utilisation libre (open source) afin de créer des applications santé.

Alors que le Research Kit (lui aussi en open source) était orienté sur la collecte de données permettant aux chercheurs de mieux connaître l’état de santé de leurs sujets d’étude, le nouveau CareKit a pour objectif de créer des applications qui permettront aux patients de prendre leur santé en charge.

Le CareKit comprend un volet qui permet de mieux comprendre son état de santé, selon le diagnostic reçu et les détails personnels qui l’accompagnent. Il permet aussi de faire l’inventaire de ses symptômes, de les partager avec un praticien, de tenir un journal et d’informer sa famille et ses proches de son état.

Le CareKit sera disponible le mois prochain. Il sera accompagné d’une première application sur la maladie de Parkinson, conçue en partenariat avec l’Hôpital John Hopkins, l’Université Stanford et l’Emory Healthcare Center.ADIDAS

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Exclusif•La psychologie•Techno

La psychologie à l’ère numérique

Avec l’apparition, dans le monde de la psychologie, de quantité d’applications destinées aux appareils portables et de logiciels de réalité virtuelle, de nombreuses questions se posent. Jusqu’à quel point sont-ils valables? Peuvent-ils remplacer une psychothérapie? Et surtout : est-ce que la psychologie clinique est en train de se faire ubériser?

Stéphane Bouchard est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en cyberpsychologie clinique. À l’Université du Québec en Outaouais, il dispose d’un impressionnant laboratoire de recherche, qui possède la seule voûte immersive à six faces dont les applications sont réservées à la psychologie clinique. Il s’agit d’un environnement destiné à étudier les effets de la réalité virtuelle sur les traitements en psychothérapie.

Mais l’intérêt des chercheurs pour la chose ne remonte pas à hier. «On a un laboratoire de cyberpsychologie clinique depuis 1999», explique M. Bouchard, considéré comme une sommité en la matière.

Son champ d’études s’étend du traitement à distance des problèmes psychologiques, appelé téléthérapie, à l’usage de la réalité virtuelle dans le traitement. «Le nombre d’applications pour la réalité virtuelle connaît une énorme croissance. On s’en sert autant pour les dysfonctions sexuelles que pour le jeu pathologique, les troubles alimentaires, etc.»

Mais voit-il poindre le moment où la technologie remplacera le thérapeute?

«Ce qu’il faut bien discerner, indique-t-il, c’est que l’usage de la technologie ne vient pas remplacer le travail des professionnels. Si vous êtes un psychologue incompétent et que vous utilisez la réalité virtuelle, vous allez demeurer incompétent. Mais si vous faites du bon travail, le virtuel permet d’aller plus loin, d’être plus flexible, et parfois, c’est moins coûteux.»

«Pour quelque chose d’assez simple, comme la phobie des araignées ou de l’avion, poursuit-il, la thérapie va rapidement tourner autour du virtuel. Mais en matière de stress post-traumatique, les gens ont énormément souffert, et l’enjeu est donc beaucoup plus complexe. On ne peut pas juste se remettre dans “le bain” de l’Afghanistan et guérir. Il y a de la culpabilité, de la colère et d’autres thèmes qui entrent en jeu, et qui nécessitent un traitement plus complet.»

Cela ne veut pas non plus dire que les problèmes plus simples à traiter peuvent se passer d’un rapport d’humain à humain. Les données scientifiques démontrent bien l’importance de ce lien thérapeutique, soutient le chercheur.

Faut-il avoir peur des apps?

La quantité d’applications de self-help en matière de psychologie cognitivo-comportementale est en croissance quasi exponentielle. Mais il est pour le moment impossible de vérifier sérieusement leur efficacité, pour la simple et bonne raison que la technologie avance trop vite pour que la recherche puisse suivre, explique Stéphane Bouchard.

«Il n’existe aucune donnée empirique qui démontre que c’est efficace. Mais l’autotraitement, on sait que ça peut fonctionner, plusieurs études le démontrent. Le défi est de se prendre en main et de faire le travail. Mais il faut se méfier des gens qui clament toutes sortes de trucs sans avoir les données scientifiques pour les vérifier.»

La profession en péril?

Le chercheur craint-il une ubérisation de la psychologie curative? «Non, mais on va certainement assister au débat qu’on a dans l’ubérisation, nuance-t-il. Certains psychologues craignent que la technologie remplace le travail humain. Nos travaux montrent que ce n’est pas le cas : la technologie demeure utile, si elle est bien employée, et le facteur humain demeure important. Donc ce n’est pas inquiétant. Mais vont poindre, comme avec Uber, des enjeux où la technologie va plus vite que les lois. Rien ne vous empêche de mettre en vente un logiciel pour traiter la dépression. Même s’il n’y a aucune preuve qu’il fonctionne.»

Il faudra donc que les autorités accélèrent le pas et légifèrent en la matière. «Ce sont des questions fondamentales, croit M. Bouchard. Au sein de l’Ordre des psychologues du Québec, ils ne sont pas rendus là : pour plusieurs raisons, ils sont encore en train de tergiverser à propos de la télépsychologie sur Skype, une “vieille technologie”. Nous sommes quelques collègues dans le monde qui nous penchons sur ces questions pour déterminer des paramètres, mais on commence.»

Pas de panique

Les petits génies du numérique n’ont pas inventé l’autotraitement. Bien avant l’iPhone, il existait des livres, extrêmement populaires, qui permettaient de se prendre en main à l’aide de solutions simples. «Et il y en a de très bons, qui ont une réelle valeur et sont construits à base de données empiriques», expose le doctorant en psychologie.

Mais M. Bouchard craint que les créateurs d’applications investissent le champ de la psychologie comme certains charlatans de la psycho-pop.

«Comme dans n’importe quoi, il faut développer le sens critique des gens. On peut se réjouir que les individus se prennent en charge. Ils veulent des outils personnalisés : du virtuel, une application, de la télépsychologie. Et il y a une appropriation du processus de changement qui est important pour nous, psychologues. Il ne faut pas alarmer les gens, seulement les informer, et s’assurer qu’ils développent leur sens critique. Pour la technologie comme pour le reste.»womens nike shoes

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